• UN

     Laure sentis la douce caresse du soleil sur son visage, et ouvrit les yeux. Comme chaque matin, elle était réveillée par le soleil, qu'elle considérais a présent comme un de ses meilleurs amis. Elle s'assit au milieu de la paille où elle avait dormis. Pour elle, pas de lit douillet ni de draps de satin : dormir au grenier était pour elle bien mieux ! Elle descendit en bas, là où mangeais sa mère et quatre de ses six frères. Enfin, ce n'étaient pas vraiment sa mère et ses frères, mais c'était tout comme. Elle était la nièce d'Iza la Guérisseuse, mais c'était elle qui l'avais allaiter et élever. Elle n'avait jamais connu son père, et encore moins sa mère. Et Iza ne lui cachait rien. A chaque fois que Laure l’interrogeait, elle répondait honnêtement. Ainsi, Laure savait que son père s’appelait Dorian, qu'il était gentil mais mystérieux, et qu'il avait disparu du village à l'âge de quinze ans. Et, plusieurs années plus tard, Iza avait trouver devant chez elle un mot, et un bébé abandonner dans la neige, une branche de laurier posé sur son coeur. Sur le mot, il y avait marquer :

    "Chère sœur...
    Prend bien soin de ma fille, c'est mon unique enfant. Choisi-lui un beau nom, et élève-la, je t'en supplie."

    Voilà. C'était tout ce qui lui restait de ses vrais parent. Et elle ne savait rien de sa mère. Iza elle même n'en savait pas plus. Iza avait six fils. Les deux ainés, Arnaud et André, 28 et 25 ans, étaient partis ailleurs pour gagner leurs vie, mais ils revenaient tout les deux mois pour dire bonjour. Ensuite, il y avait Henri, 19 ans, qui ne tarderait pas à partir. Puis, Lot, 15 ans, celui qu'elle considérait comme son jumeau, puisqu'ils avaient le même âge. Et, enfin, les jumeaux, Harald et Hugues, qui avaient 13 ans. Ils étaient tous brun aux yeux marrons, tandis que Laure était brune aux yeux d'un bleu profond, bleu océan, disait parfois Iza.

    - Bonjour Laure, fit Iza en la voyant descendre. Tu as bien dormis ?

    - Comme une reine, répondis Laure.

    - Parfait, souris Iza en lui servant du lait chaud dans un bol pendant que Laure embrassait Henri, Lot, Harald et Hugues. Dès que tu aura fini, tu pourra aller me chercher du sureau noir et rouge, du laurier rose et de l’aconit tue-loup, s'il te plait ?

    Laure frémit, mais hocha la tête. Il y avait quelques années, elle s'était juré de ne pas chercher à savoir comment disparaissaient les plantes mortelles de la réserve d'Iza. Bien sur, parfois, elle le devinait d'elle même : le jeune Claudas devenant aveugle, puis mort, avait été victime de l'aconit tue-loup. La vicieuse Hermance trouvée morte dans son lit après une insuffisance cardiaque avait manger des lauriers rose son forme de bouillon ou de soupe.

    - Tu trouvera les gants devant la porte, ajouta Iza.

    Laure finit on lait, et sortis. Elle prit un panier en osier, enfila les gants, et se dirigea vers la forêt.

    ***

    Godefroy s'arrêta devant la porte en chêne massif, et jeta un regard hésitant derrière son épaule. Personne. Il était seul. Il prit une profonde inspiration, puis poussa la porte et pénétra dans la salle du trône. Son père, le seigneur Raoul, était assis sur son trône et parlait avec un de ses conseiller. Quand il vit arriver son fils, il fit un geste, et le conseiller se rangea à coté du trône.

    - Que me veux-tu encore, Godefroy ? demanda Raoul.

    Le jeune homme tressaillit, mais ne renonça pas. Pas cette fois. Pas encore.

    - Père, je vient vous annoncer que je part chasser dans le bois, et qu'il ne faut pas m'attendre pour le repas de ce midi.

    Raoul se redressa sur son trône.

    - Si je me rappelle bien, mon fils, tu as interdictions formelle de t'approcher des bois.

    - C'est vrai, père. Mais à présent j'ai quinze ans, et je ne considère pas la forêt comme source de danger.

    Raoul jugea son fils pendant quelques minutes.

    - Eh bien soit. Fait comme tu veux. Mais ne compte pas sur moi pour t'acheter un nouveau cheval et de nouveaux chiens quand ces deux derniers seront morts après avoir rencontrer un loup. Et essaye de revenir avec quelques blessures. Ça prouvera aux autres seigneurs que tu sais te battre.

    D'un geste las, il renvoya son fils. La démarche fière, Godefroy sortis de la salle. mais dès que la porte de chêne fut refermée, il si appuya pour faire sortir tout le stress de cette rencontre. Ça s'était mieux passer que ne l'aurait espérer Godefroy. Raoul ne l'avait jamais aimer. Il ne comptait que pour sa mère. Les serviteurs évitaient de se retrouver tous seuls avec lui. Les servantes changeait de direction à chaque fois qu'elles le croisaient. Et les palefreniers passait le stricte minimum de temps avec lui. Au final, Godefroy s'était habitué à cette solitude. Il se dirigea vers sa chambre pour prendre avec lui deux de ses trois meilleurs amis, ses chiens de chasses : Lion, son griffon fauve de Bretagne, et Gloria, sa beagle. Les deux chiens, heureux de se défouler, passèrent devant leurs maître, et il dut courir pour les rattraper avant l'écurie. Il se dirigea d'office vers le dernier box de l'écurie, celui de Galaxie, sa splendide jument anglo-arabe. Galaxie était entièrement noire, avec une étoiles blanche sur le front. Godefroy attacha Gloria et Lion à un box, et sella Galaxie. il la prit par les rênes, détacha ses chiens, et sortis du château. Après le pont levi, il se mit à cheval, et lança Galaxie vers la forêt. Une fois là bas, il lâcha ses chiens. La chasse pouvait commencer.

    ***

    Mathilde était allongée dans sa clairière. Elle l'avait découverte quand elle avait cinq ans, et qu'elle fuyait pour la première fois son père. A l'orée des bois, coulait une petite source d'eau claire. En été et au printemps, la clairière était remplie de mille et une fleurs. C'était le refuge de Mathilde. Quand elle était allongée là, elle avait l'impression que le monde était inverser. Que se mère, Émeline, n'était pas morte à l’accouchement. Et qu'elle n'avait jamais connu son père, Martin, le boucher de Saint-Hubert, un homme violent et cruel. Il la battait souvent. Il la méprisait. Pour lui, elle n'était bonne qua faire le ménage et la cuisine. parfois, il lançait des remarques telle que : "Tu aurais du mourir à la place de ta mère, elle cuisinais mieux que toi.", ou : "Heureusement que ta mère est morte, je ne l'ai plus dans la patte. par contre, toi...", et encore : "Dépêche toi de me faire à manger, et de faire le ménage ! Mes amis arrivent bientôt !". Parfois, Mathilde enviait sa mère et sa mort. Elle voulait connaitre le même sort, juste pour ne plus être esclave de cet homme qui, quand il ne découpaient pas le animaux, dormaient ou mangeais comme un ogre.   Soudain, un craquement de brindille la tira de ses pensée. Sa première réactions fut de penser qu'il l'avait retrouver, et qu'elle allait passer un mauvais quart d'heure. Mais c'était impossible, vu que Martin détestait la forêt. Mathilde se redressa et se leva. Au loin, elle entendit des aboiements. Les oiseaux s'étaient tus. Seul le glouglou de la source était perceptible. Soudain, un énorme loup gris surgit des buissons pour lui sauter dessus. Mathilde eu un hurlement de peur, mais le loup ne fit que passer à coté d'elle. Deux chiens de chasse le talonnait en aboyant comme des fous. Mathilde se retourna pour voir arriver un grand cheval noir, chevaucher par un jeune homme. Elle tenta de se sauver, mais son pied cogna une pierre, et elle tomba la tête la première. Ensuite, le noir total.

    ***

    Laure avait sans peine trouver du laurier rose. Elle aimais beaucoup ce bel arbre pour ses fleurs roses, sa ténacité et sa robustesse. Quand elle était plus petite, elle s'en accrochait dans les cheveux pour se rendre plus belle. Elle avait depuis quelques années perdue cette habitude. Et il y avait une quatrième raison pour laquelle elle aimait cet arbre : Laure, vient du nom laurus qui, en latin, veut dire laurier. C'était Arnaud qui le lui avait appris. Iza disait que c'était Arnaud qui lui avait choisi son nom, a cause de la branche de laurier poser contre son cœur quand ils l'avaient trouver. De tous ses six frère, Arnaud était le seul à être aller à l'école, et le seul à avoir fait du latin. Laure poursuivis son chemin, et trouva, à sa grande joie, plusieurs pieds de consoude. Elle le reconnus grâce à ses feuilles, velues et épaisses, élancées et rudes au toucher. Elle savait que les racines de cette plante pouvait être mâchées et appliquées en cataplasme pour soigner les blessures. elle en cueillit cinq pieds, lassant les trois autres pour ne pas tarir cette nouvelle réserve. Elle nota ce coin dans sa tête et se promit d'y revenir. Laure trouva plus loin un pied de sureau. Elle se munit de ses gants, et s'en approcha doucement. Les baies étaient principalement rouge, mais il y en avait plusieurs noire. Parfait. Si elle ne sont pas mur, donc rouge, les baies de sureau provoquent des maux de tête, une grande fatigue, des douleurs abdominales voire des convulsions. Les gents les plus faibles peuvent même subir une insuffisance cardiaque, voire respiratoire. Dans un sac particulier, Laure prit les baies rouge une par une, et les y posa. Ensuite, elle prit les baies noires et la mit dans un autre sac. Les baies noires étaient inoffensives et comestibles, et même très bonnes. Laure referma les deux sacs et les plaça dans son panier. Soudain, elle entendit des aboiements, et un long hurlement. Elle fit volte face et courut vers le lieu d'où provenait les cris. Elle sautait par dessus les racines, prenaient appuis sur les rochers pleins de mousse, et se faisait griffer par les ronces, mais ne ralentis pas. Quand elle arriva de là où provenait le cri, elle se figea. Elle était dans une clairière calme et paisible. A son centre, un jeune fille évanouis qui saignait à la tête, et, a coté d'elle, un jeune seigneur qui descendait de son coursier pour se précipiter vers elle. Ils devaient avoir tous les deux la même âge que la nièce d'Iza. Laure devina sans mal la scène : la fille avait probablement reçu un coup de sabot du cheval du jeune seigneur, qui se promenait ou chassais. La deuxième hypothèse était la plus probable, car deux chiens sortirent des bois pour aller renifler la jeune fille. Laure se précipita vers l'inconnue, et vit qu'elle saignait abondamment au front, juste avant les cheveux. Il n'y avait plus une minute à perdre. Laure arracha rapidement ses gants qui avaient toucher les baies rouges de sureau. Elle poussa le seigneur, et, par des geste lents et précis, prit la consoude, détacha les racines, les porta à sa bouche, et les mâcha. Le gout lui envahis la bouche, et elle eu envie de tout recracher. Non. Pas maintenant. Elle mâcha jusqu’à ce qu'elle ne sente plus aucun résistance contre ses dents, et recracha la bouillie dans ses mains. Elle étala le tout sur la blessures de la fille, et recommença avec deux autres racines. Enfin, elle arrêta. La blessure était entièrement recouverte. Le sang ne perçait plus à travers le cataplasme. Si la blessure s'infectait, elle allait peu être avoir besoin de mille-feuille et de cerfeuil. Sur le coup, elle avait su ce qu'elle faisait, mais maintenant, elle s'en voulait de ne pas avoir utiliser du gerbe d'or, une plante redoutable pour soigner les blessures.

    - Merci, fit une voie au dessus d'elle.

    Laure leva la tête vers le jeune seigneur. Il avait des cheveux noir, et des yeux brun avec des paillettes doré à l’intérieure. Il était magnifique. Laure rougit et se détourna.

    - Que c'est-il passer ? demanda-elle.

    - J'étais à la chasse, expliqua le garçon. Je poursuivais une splendide louve grise, quand je me suis retrouver dans cette clairière. La jeune fille y était aussi. En me voyant arriver, elle a voulu fuir pour ne pas se faire écraser par Galaxie, s'est pris les pieds dans une pierre, et est tombée. Vous êtes arrivée quand je suis descendu de cheval.

    - Galaxie ? demanda Laure.

    - Ma jument.

    La jeune fille hocha la tête. Elle repoussa un des chien du seigneur, un mâle au poil beige.

    - Ils sont à vous ? demanda-elle.

    - Oui. Là bas, qui boit, c'est Gloria, et lui, ajouta-il en montrant le chien beige, c'est Lion.

    L'inconnue gémit. Les deux autres adolescent se tournèrent vers elle. Laure redressa la tête de la fille, et celle-ci ouvrit les yeux.

    - Que... que c'est-il passer ? fit-elle.

    - Comment vous nommez-vous ? l’interrompis Laure.

    Le fille ferma les yeux.

    - Ma... Mathilde Simon.

    - Parfait, l'encouragea Laure. Que faisiez-vous dans ces bois ?

    - Je... je me promenait.

    - Qui sont vos parents ?

    - Martin Simon, fit Mathilde, qui reprenait peu à peu ses couleurs. Oh, ma tête... gémit-elle en portant sa main à sa blessure.

    Elle toucha son cataplasme.

    - Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda-elle, étonnée.

    - Des racines de consoude, la rassura Laure. C'est pour votre blessure.

    - Que c'est-il passer ? redemanda Mathilde.

    - Vous avez pris peur quand je suis arriver à cheval, et vous êtes tomber en essayant de m'éviter, expliqua le seigneur. Votre tête à du cogner une pierre. Sans mademoiselle ici présente, vous auriez peu être perdu trop de sang pour continuer à vivre.

    Mathilde leva la tête vers Laure.

    - Qui êtes-vous ?

    - Je m’appelle Laure Dumas. Je suis la nièce d'Iza Dumas.

    - La sor... commença Mathilde avant d’hésiter. La guérisseuse ?

    Laure la jaugea du regard.

    - Oh, tu peux bien l’appeler sorcière, si tu veux, mais tache de ne pas oublier que chaque membre du village à été demander au moins une fois ses services. 

    Mathilde se détourna pour regarder le seigneur.

    - Et vous, qui êtes-vous ? 

    Le jeune homme hésita, puis se lança.

    - Je me nomme Godefroy de Saint-Hubert. Je suis le fils du seigneur Raoul.

     Les deux jeune fille se regardèrent en se demandant qu'elle attitude il fallait adopté devant leur futur seigneur. Laure fit mine de s'incliner, mais Godefroy l'empêcha d'un geste.

    - Ce n'est pas la peine. Aura-elle des séquelles ?

    - Normalement non, repris Laure en baissant le regard vers Mathilde. Elle a parler rapidement, elle s'est souvenu de son nom, celui de son père, et ce qu'elle faisait dans le bois. C'est bon signe.

    Soudain, le ventre de Mathilde gargouilla très fort. La jeune fille rougit, puis détourna le regard.

    - Désoler... marmonna-elle.

    - Pas la peine de t'excuser, sourit Laure. Moi aussi, j'ai faim. Ça fait longtemps que je suis partie de chez moi.

    Elle se tourna vers Godefroy en lui tendant un bol tirer de son sac.

    - Pourriez-vous aller lui chercher de l'eau à la source pendant que je vais cueillir des baies ?

    - Oui, bien sur. Et ce n'est pas la peine de me vouvoyer.

    Laure baissa la tête avec reconnaissance, puis se dirigea vers la forêt. Elle ne tarda pas à trouver un buisson de myrtille, puis de framboise. Elle s’aperçut qu'elle n'avait plus de bol, et mit toutes ses réserves dans son tablier. Elle fit demi tour, et avisa un pommier sauvage à quelques pas. Les pommes étaient mure, bien ronde et bien rouge. Et probablement bien sucrées. Laure posa à terre sa réserve de baies, et entreprit de monter au pommier. Elle coinça son pied dans une des impureté du bois, et se hissa sur la branche la plus basse. Elle s'y assis, et commença à prendre des pommes elle les cueillaient, puis les faisaient tombée dans son tablier, rester à terre. quand elle en eu ramasser une bonne dizaine, Laure se tourna pour redescendre.

    CRAC !

    La branche sous elle cassa, et Laure ne pu se retenir à d'autre branche. Elle tomba d'un mètre et demi, et se rétabli rapidement. Elle repris son panier et son tablier, et couru à la clairière.

    ***

    Quand Mathilde vit revenir sa sauveuse, Laure, portant des fruits et des baies, elle soupira de soulagement. Le seigneur, Godefroy, avait prit de l'eau, et lui en avait donner. Elle avait tout bu, et il était parti en rechercher. Laure s'assit à coter d'elle en déployant son tablier.

    - Des myrtilles, des framboises et des pommes. On va se régaler, sourit Mathilde.

    Godefroy revint avec l'eau. Il remarqua une griffure sur la joue de Laure.

    - Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda-il.

    - Une branche à crasser sous mon poids, et je suis tombée du pommier. Mais ce n'est rien, ça guérira vite. Servez-vous !

    Godefroy prit une pomme qu'il croqua.

    - Hum, ch'est délichieux !

    Mathilde, elle se contentais de picorer quelques framboises. Laure, quand à elle, prit le bol d'eau et bu goulument ce qui restait. Les trois jeunes gens restèrent longtemps assis là, au soleil, à parler de leurs vies respectives. Enfin, Godefroy se leva.

    - Je suis désoler, mesdemoiselles, mais je vais devoir rentrer. Ma mère doit m'attendre, et je veux ramener une prise de ma chasse.

    Mathilde se leva elle aussi, puis suivit de Laure.

    - Au revoir, seigneur Godefroy, fit-elle moqueusement en lui tendant une main.

    Godefroy lui serra l'avant bras. Voyant l'air étonné de Mathilde, il expliqua :

    - C'est comme ça que l'on se salue entre compagnon, au château.

    - Alors c'est comme ça que nous nous saluerons, fit Laure en tendant son bras à Godefroy.

    Le garçon le prit et le serra. Puis, il rappela ses chiens, et remonta sur Galaxie.

    - Au plaisir de vous revoir ! leur fit-il.

    Et il talonna sa jument, qui parti au galop dans la forêt.

    - Je vais devoir rentrer, moi aussi, remarqua Laure. Au revoir, Mathilde.

    - Au revoir, Laure, répondit la jeune fille en lui faisant la bise.

    Puis, Laure se sauva dans les bois, laissant Mathilde toute seule dans la clairière. Celle-ci se laissa tombée dans l'herbe, et se mit à rêvasser sur les beaux yeux bruns de Godefroy.


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