• Chapitre 10

    - Je crois que ça ira, fis Mme Carole, responsable des 5ème filles, en étalant le dernière matelas au sol de la salle 4.

    Nous étions toute exténuée, à courir partout, fortifier les portes donnant sur l’extérieur, barricader les fenêtre... Le siège avait mis le collège dans un climat de panique. Les filles 5ème dormirait dans la salle 4, salle d'histoire-géo. Nous avons pousser et entassé toute les tables et les chaises pour faire de la place. Les garçons étaient juste à coté, dans la salle 3. Les 6ème, terrifiés, avait opté pour la salle 7, celle de français. N'étant pas très nombreux, ont les avaient tous mis ensemble, et ils s'en réjouissaient. Les 4ème filles s'étaient positionner dans la salle de musique, et les garçons dans la salle 6, aux rez-de-chaussé. Les 3ème avaient été placés en salle de techno et de physique-chimie. Comme Orion avait été emprisonné avec nous, on avait décider qu'il pourrait dormir avec moi et mes amies.  Nous avions trouvée dans les greniers des tonnes de couvertures, matelas et oreiller, et Mme Laure nous avais fait comprendre qu'ils étaient de provenance magique. Ni la primaire où la maternelle n'avait remarqué l'agitation maintenant constante. Mme Carole nous regarda toutes, puis souris. Elle aussi, était très fatiguée.

    - Vous avez-fait du bon travail, et je suis fière de vous. Nous trouverons une solution, ne vous inquiéter pas.

    - Et pour nos parents ? demanda Cléo d'une voix blanche.

    - Nous allons crée des êtres en terre, et nous nous organiserons pour qu'ils fassent croire qu'ils sont vous.

    - Les 4ème sont plutôt doué dans la matière aménagement, fit Mme Alexandra, la prof de Physique-Chimie, et responsable des 4ème filles en rentrant.

    Une autre prof entra.

    - Notre chambre est prête, les filles, fit Mme Delphine, la deuxième prof d'Anglais en s'adressant à ses collègues. J'espère que nous ne monopolisons pas trop la place, Carole...

    Mme Carole éclata de rire.

    - Ne vous inquiétées pas ! A 13 dans un appartement, je suis sûre que ça va rentrer.

    Les professeurs femmes s'étaient installé avec Mme Carole dans son appartement, au dessus du collège tandis que les professeurs hommes étaient chez M. Côme. Je compta dans ma tête : il y avait Mme Carole, Mme Anne, Mme Sandra, Mme Delphine, Mme Alexandra, Mme Estelle, Mme Nadia, la prof d'Italien, Mme Virginie, Mme Alice, Mme Laure, Mme Cathy, la prof documentaliste et les surveillantes, Gaëlle et Maria. Je souris. Elles s'entendent toute très bien, il y aura une bonne ambiance. Chez M. Côme, il y aura M. Christophe, M. Léo, M. Pierre, M. Adam, le CPE, M. Jérôme, le prof de technologie, M. Etienne, le deuxième prof de français et M. Vincent.

    - Il faut que j'aille voir le proviseur... murmurais-je dès que Mme Carole et ses collègue furent parties.

    - Pourquoi ? demanda Mary d'une voix hautaine.

    Je la fixais de mes grands yeux glacés jusqu’à ce qu'elle se détourne.

    - Mes raisons ne te concerne pas, fis-je d'une voix impartiale. 

    - Tu pourrais être plus polie, me fit remarquer Léana, une 5ème B. 

    Une de ses meilleurs amies, Wendy, fit la moue. Je savais que peu de filles aimait Mary, en raison de sa beauté et de son succès auprès des garçons. Mary avait rapprocher autour d'elle un cercle de fille qu'elle trouvait digne d'elle. Il comptait Summer, Sophie, Léana, Pomme et Hedy. Mary avait essayer de recruter Nout, mais celle-ci avait refusé net. Je trouvais dommage que Mary soit une vraie vipère, car j'appréciais bien Hedy et Léana. Orion passa la tête dans l’entrebâillement de la porte.

    - Coucou, miaula-il. Je dérange ?

    Je me ressaisit. Pas question de donner l'impression d'être désagréable avec tous le monde devant lui.

    - Non, non, tu tombes bien. 

    Je tourna le dos à Mary, qui semblait déboussoler de me voir parler le chat. Je sauta sur le bureau de Mme Estelle, la seule table que nous n'avons pas toucher. Mme Carole y avait placé deux gros oreiller, un pour moi et un pour Orion.

    - Tu pourra dormir ici, fis-je en faisant un signe de queue à Orion, qui s'était approché. Et je dormirais là. 

    - Merci.

    Il enroula sa queue autour de la mienne, naturellement. Je me raidit, et il s’éloignât avec un air coupable.

    - Désolé.

    - Non, répondis-je un peu trop précipitamment. C'est moi qui suis désolée. Je n’ai pas l'habitude.

    Orion émit un petit ronron, et vint délicatement me lécher le front. Je frémis, et je lui sourit. Il était plus grand que moi, et je levai la tête pour me plonger dans ses beaux yeux bleu glacier. Un petit raclement de la gorge nous rappela que nous n'étions pas seule. Je me détournai avec regrets d'Orion pour voir que Nout nous regardais d'un air amusé tandis que mes amies et les autres s'appropriaient les lits, en faisant mine de ne rien avoir vu. Je jetai un dernier regard à Orion, puis sortis de la salle. Même si les conditions étaient effrayante, même si nos chances de survit n'étaient pas bonne, même si nous avions les Draks à nos portes, je me sentais bien. Plus que bien, même...

    ***

    - Bonjour ! fis-je en pénétrant dans la salle 8, la salle d'anglais, aménagée en réfectoire pour tous le siège.

    Je vis que Casey et Hyna étaient déjà là. Il y avait aussi d'autre 3ème, dont Eliot, le frère d'Eric, Daniel, un autre garçon de 3ème et Max, le frère d'Eléanor. Cette dernière était là avec Cléo, Gloria, Naomie et Juliette. Pas de 6ème, qui se déplaçait maintenant qu'ensemble, ni de 4ème, qui étaient réputés pour leurs grasse matinée. Mon grand frère me fit un signe de tête. Même si il ne le disait pas, je savais qu'il s’inquiétait pour nos parent, Logan, et ses courses de ski à roulette et de course à pied. Il voulait devenir un grand champion, plus tard, et, l'année prochaine, il ira dans un interna où on fais presque que du ski de fond. 

    - Salut, me firent mes amies quand je m’asseyais à leur table.

    - 'lut, fis Eléanor. Il faudra que tu dise à ton petit copain chat qu'on n'en peu plus de l'entendre courir dans les couloirs toute la nuit.

    Je rougis.

    - Ce n'est pas mon petit copain. Et c'est un chat ! Il a besoin de liberté.

    - Si ce n'est pas ton petit copain, permet moi de te dire qu'il en pince pour toi. Ça se voit.

    Je vis que Hyna quittais Casey et ses amis pour nous rejoindre.

    - Salut, fit-elle en s'asseyant avec son bol de céréales. Comment allez vous aujourd’hui ?

    - Plutôt bien, mais le petit copain d'Isis nous à empêcher de dormir, répondis malicieusement Naomie. 

    - Ce n'est pas mon petit copain ! soupirais-je. 

    Mais au fond de moi, je souris. Mes amies étaient normal. Et c'était bon signe, vu que nous étions tous assiéger dans le collège depuis au moins une semaine. Hyna me grattouilla sous le cou. Je ronronnai un peu.

    - Pitié, fit Gloria en s'éventant avec sa main. Pas besoin d'être Motus ou Télépathe pour voir qu'il craque pour toi ! 

    Elle fit un clin d’œil à Hyna, qui lui sourit. 

    - D’ailleurs, ajouta-elle, tu ne pourrais pas lire dans ses sentiments pour qu'on voit ce qu'elle cache ?

    Je me souvint soudain qu'Hyna était une Motus, comme Casey et les autres 3ème et je m'écartai précipitamment d'elle.

    - Hors de question, répondis la petite amie de mon frère de sa voix douce. Ça ne se fait pas. 

    - Merci, miaulais-je. 

    Orion entra alors dans la pièce, accompagné d'Eric, Nogait et Enzo. Les trois garçons allèrent cherche des céréales et du lait.

    - Voilà l'élite de nos Télépathe garçons... murmura Cléo, souriante. 

    - Il ne reste plus qu'Aglaé, et l'élite sera au complet, plaisanta Eric en s'asseyant entre Eléanor et moi. 

    - Figure-toi que je suis là, abruti. 

    Aglaé venait en effet d’apparaître, les yeux rieurs, et s'assit aux cotés de Juliette. Enzo et Nogait prirent place également, et Orion s'assit à coté de moi. Il me lécha tendrement l’oreille, et je me frotta à lui. Était-ce vrai qu'il m'aimait ? Ce serai merveilleux. Je sentis une odeur familière, et je souris. Mme Carole, Mme Estelle, Mme Nadia et Mme Laure venait d'entrée dans la salle, hilares, rigolant sûrement à une blague de Mme Estelle. C'étaient mes 4 profs préférées, bien que je n'ai jamais eu Mme Nadia. Beaucoup disaient qu'elle était vraiment gentille et cool, et je pouvais le confirmer quand nous nous croisions dans le couloir.

    - Alors, comment s'est passé cette nuit ? demanda Mme Nadia en s'asseyant avec nous. 

    Orion et moi montâmes sur la table pour laissé plus de place à Mme Estelle, Mme Carole et Mme Laure. Juliette ouvrit la bouche pour dire quelque chose sur Orion, mais je l'en dissuada du regard.

    - Bien, fit posément Nogait.

    - Nous aussi, répondis-je.

    - Mis a part le fait que Mélyn, Manya et Ama son bruyante, tous ce passe bien chez nous, sourit Hyna, les yeux pétillant. Heureusement que Maria ne nous as pas vues...

    Maria, la surveillante, était la mère d'Ama. Je me levai.

    - Je vais me trouver une souris, ou quelque chose comme ça, annonçais-je.

    - Tu veux que je vienne ? me demanda Orion.

    - Si tu veux.

    Alors nous sortîmes ensemble, sous les yeux amusés de mes amies et les sifflement des garçons. Nous avions découvert que la cave du collège était parfois habité par des souris ou des rats. Nous y descendîmes, et je repérai tout de suite l'odeur alléchante d'un petit rongeur. Je me plaquai sur le sol, et commençai à traquer la souris. Je marchais lentement, sans éveiller les craintes du rongeur. Quand je le vis, je tendis mes muscles et sauta. La souris mourut avant d'avoir compris ce qui se passait. 

    - Désoler, bestiole, fis-je en prenant le cadavre entre mes crocs. Je dois me nourrir... 

    - Je ne vois pas pourquoi tu t'excuse, me fit remarquer Orion en s'approchant. Une proie est une proie.

    - Chaque vie prise se doit d'être respecter. Question de principe.

    Il s'assit à coté de moi, et je sentis sa douce fourrure rousse sur la mienne.

    - Tu traque bien, me murmura-il à l'oreille. Tu es très douée, même.

    Je ronronnai, et nos queue s'enlacèrent. Il se frotta à moi, et me lécha tendrement le front. Je frémis. Nos museau se touchèrent, je me resserra contre lui...

    - Ça ne peut plus durer ! fit la voix sévère de M. Pierre. 

    Orion et moi sursautâmes, je prit ma souris, et nous allâmes vite nous cacher.

    - Tu as raisons mais... j'ai foie en Côme, fit la voix de M. Léo.

    - Voyons, Léo, si il te demandais de sauter d'une fenêtre, tu le ferais ! Tu sais bien qu'il à refusé de demander de l'aide aux autres Maisons ! 

    - Il n'a pas refuser, c'est qu'il ne peut pas ! Comment veux-tu qu'il leurs demande, vu que nous sommes tous coincés sous un champ de force ?

    - C'est toi le Carcerem, pas moi. 

    - Et quelle Maison voudrais-tu appeler ?

    Les deux profs apparurent.

    - Il y en à quatre ! Une à Sydney, une au Tibet, une au Machu Picchu et une à Montréal ! Quatre école de magie !

    M. Léo secoua la tête.

    - Et puis zut, pesta M. Pierre avant de partir. 

    M. Léo lui couru après. Mais moi, je ni fis pas attention au reste. La réponse à ma question était arrivée. J'avais tous ce qui me fallait.

     

     

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