• Chapitre 18

    Le matin n'était pas joyeux. Aucune nouvelle de la demande formuler la veille. La pluie tambourinait toujours contre les vitraux. Midi arrivait. La salle était d'une atmosphère à pleurer. Diane et Nout avaient repris leur partie de cartes, Casey lisait, Orion et Logan dormaient, Hyna et Peter bricolaient une télé retrouver dans une armoire pour avoir des nouvelles de France, Juliette comptait apparemment les gouttes d'eau qui tombaient dehors, et Abigail jouait avec une grappe de raisin. Quand à moi... je tournait comme une bête en cage. J'attendais une convocation de Dame Ingrid, ou quelque chose comme ça. Ma mauvaise humeur touchait apparemment Casey, qui me lançais des regards noirs quand je passait trop près de lui. Je lui répondais par des feulements excédés. Tout le monde était stresser, et c'était vraiment agacent. Juliette se leva, et alla feuilleter dans les rayons de la bibliothèque. A chaque fois qu'elle sortait un livre, elle grognait, comme si il était nul, et le remettais à sa place. Abigail laissa tomber sa grappe.

    - On peut jouer à un jeu, non ? demanda-elle. A cache-cache, au loup, à chat percher... Ou bien je suis sûre qu'ils y a des jeux de société auquel ont pourraient joués tous ensemble !

    - "Tonight's information is presented to you..." commença la télé avant que Hyna ne coupe le son.

    - Il n'y a aucune chaîne française ici !

    - On parle français au Québec, idiote ! grogna Casey.

    "Aïe." pensais-je.

    - Ne m'appelle pas comme ça ! aboya Hyna. Je voulais dire qu'il n'y a aucune chaîne qui traite les informations française !

    - "Guten Abend alle zusammen !"

    - Peter, éteins ça ! cria Diane, ce qui réveilla Logan.

    - Qu'est-ce qui se passe ? demanda celui-ci, groggy. 

    - Désoler, fit Peter, penaud. Je croyais que c'était la bonne.

    - Regardez ! m'écriais-je soudain.

    A la télé venait d’apparaître un journal français, reconnaissable avec l'image de la Tour Eiffel, en fond.

    - Génial ! s'écria Logan.

    Il alluma le son.

    - Du nouveau dans l'affaire de la disparition de trois enfant, deux étudiant, nommés Maximilien et Jade, et une jeune fille de 11 ans, Diana, sœur de Jade, clamais la voix. Le corps mutiler de Diana à été retrouver ce matin, pendu au drapeau français de la mairie de Verdome. Nous vous rappelons que Diana, Jade, sa sœur et Maximilien, le petit copain de cette dernière ont été vu pour la dernière fois vers le cinéma où ils allaient. Reportage d'Aline-Maria Clayr.

    - Ce matin, à l'aube, l'adjointe maire découvre le corps de l'enfant de 11 ans suspendu au drapeau français de la mairie, commença une voix de femme. Elle était éventrée, et son œil gauche à été cramer, et était devenu noir.

    Nous nous regardâmes. Un œil gauche noir... L'écran montrait la façade le la mairie, tachée de sang.

    - Les autres drapeaux ont été mis en berne. Ceux qui devaient étudiés le corps de la fillette ont retrouver en son intérieur un message, écrit à l'encre rouge.

    La voix changea, et dicta.

    - "Elle aurait pu être encore vivante... A ceux qui nous résiste."

    - Toujours pas de nouvelles des deux autres adolescents. Cela fait à présent douze enfants morts ou disparus ces derniers temps dans la région de Lyon et Verdome.

    Peter éteignit l'écran. Un silence pesant s'était installé dans la pièce.

    - C'est horrible... murmura Hyna.

    - Ne m'en parle pas, gronda Logan. 

    Il monta dans son dortoir, et Abigail et Juliette dans le leur. C'était les Draks. Nous en étions sûr. "A ceux qui nous résiste..." C'est à dire nous. Ils tuaient ces enfants à cause de nous. Nous devrions rentrer, nous battre, gagner... Cette enfant était morte à cause de moi. Parce que j'avais refusé de donner ma vie au Draks. J'avais envie de me réveiller de ce cauchemar. Depuis combien de temps n'avons-nous pas regarder les informations ? Probablement depuis la veille du début de notre siège. Mais les autres parties du monde devait le savoir. Donc, Dame Ingrid aussi. Folle de rage, je me leva d'un bond, et, devant les autres, étonnés, je franchis le feu d'un bond. Dame Ingrid avait eu assez de temps pour réfléchir. C'était finis. Finis les faux sourires. Finis les heures à tourner dans le dortoir en espérant qu'elle prenne garde à nous. J'allais la voir, et lui cracher à la face ce que je pensais d'elle. Les couloirs étaient vide. Mais je m'en fichait. Je reconnus cette fois rapidement les deux statues, et franchis le feu sans flancher. Dedans, Dame Ingrid, Sir Firenz, quelque chevaliers vu au festin et Cédric. Tout le monde poussa un hoquet surpris. Mais je n'y pris pas garde.

    - Est-ce que vous saviez !?! hurlais-je à la femme aux cheveux blond-roux.

    - Quoi ? fit-elle, perdant un peu de sa contenance.

    - Est-ce que vous saviez ce qui se passait en France ? feulais-je encore plus fort.

    - Mais... Isis...

    Elle se racla la gorge.

    - Mais où tires-tu toutes ces sornettes ?

    Ma voix se brisa. J'étais Télépathe. Ma famille et mes amis étaient en danger, comme tous les autres Français. Alors j'utilisais mon pouvoir. Ce que je lus dans sa tête me fit perdre tous mes moyens.

    - Vous saviez ! Vous saviez que les Draks s'en prenait aux enfant de France... tout ça parce-que M. Côme à refuser que je me livre à eux !

    Arrogante et pleine de défi, Dame Ingrid se redressa.

    - Oui, je savais ! Je savais tout. Sauf le détail que tu viens de me donner. Ton maudis proviseur à apparemment voulu sacrifier tout le monde pour toi !

    - Ne parler pas de lui comme ça ! hurlais-je de plus belle. Pourquoi refusez-vous de nous prêter main forte ?

    - Mes élèves passent en priorités pour moi ! s'écria Dame Ingrid. Je ne les sacrifierais pas pour d'autres.

    Dégoutté, mais surtout déçue, je fis un rictus.

    - Je l'avais deviné. Mais pourquoi donc nous avoir accueillis ?

    Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais je ne lui en laissa pas le temps.

    - Vous voulez une faveur de nous ! Vous voulez nous utiliser à votre fins ! Et bien laissez-moi vous dire ça : vous me dégouttez ! Nous partirons dès maintenant, et soyer en sur que le nom de la Troisième Maison restera pourris pour toujours !

    - Isis ! s'écria Cédric de sa voix de gamin en s'approchant, les mains tendues en signe de paix.

    Je lui cracha à la face.

    - Ta descendance sera aussi maudite, Ingrid, sifflais-je entre mes dents. Ils seront condamné à prendre les plus dramatiques décisions, et ça, pour toujours !

    Je franchis de nouveau le feu. J'aurais pu hurler. C'était fini. Nous allions mourir. Je repris le chemin du dortoir. Je voulais rentrer chez moi, revoir mes amis et mes parents. J'hésitai devant le feu de la salle commune. Je pris une grande inspiration. Et repassa dedans. Casey se leva en me voyant revenir.

    - Où étais-tu ? me demanda-il.

    Il n'y avait plus que Peter, Nout et lui dans la salle.

    - Chercher une réponse, répondis-je la bouche sèche.

    Je détourna le regard.

    -Qui s'avère négative.

    - Quoi ? fit Nout d'une voix stridente.

    Peter se précipita pour la prendre dans ses bras et sécher ses larmes. Casey, lui, comme moi, ne ressentais plus qu'une folle rage. Nous étions tout les deux comme ça.

    - Donc nous partons... et elle ne veut pas nous aider...

    - Hyna et Abigail seront anéanties, confirmais-je d'un ton hargneux.

     - Pas qu'elles, nous prévint Peter, avec un regard à l'escalier gauche.

    - Si nous devrons partir, autant le faire en beauté. En appliquant ta proposition et celle de Peter, peu-être... ajoutais-je avec un sourire sadique.

    Casey me regarda avec une joie féroce.

    - Bonne idée. Je vais chercher Logan et Orion.

    - Je m'occupe des filles, promis-je.

    Je monta rapidement l'escalier en colimaçon.

    - Isis ! fit Diane en me voyant. Ça va ?

    - Rangez tout. Faites vos bagages. Nous partons. Nous rentrons, même. 

    - Oh ! s’exclama joyeusement Hyna. Dame Ingrid nous a promis des renforts ?

    Je la regarda, vraiment triste.

    - Non... fit-je doucement. Nous partons parce qu'elle ne veut plus de nous.

    Toutes prirent conscience de mes paroles. 

    - Mais, alors... commença Juliette, abattue.

    - Alors nous nous battrons seuls. Nous mettrons fin à ce siège seuls. 

    J'eus un pincement au cœur en pensant à la promesse que je ne tiendrais jamais. Celle que j'avais faite à Aglaé.

     "Nous reviendrons avec une armée magique."

    Jamais cela ne se fera. Mes amies commencèrent à ranger leurs affaires. Même si elles essayait de le cacher, elles pleuraient. Je les laissa seules et descendis. Orion se précipita sur moi pour me consoler. Je voyais bien que lui aussi pleurait. Nous pleurions tous. Et c'était normal. Quelques instant plus tard, tout était prêt. Les valises faîtes, les sacs plein, mais le moral au plus bas. Je contempla une dernière fois cette salle. Puis, sans un autre regard en arrière, je traversa le feu en première.

    - Que fais-tu ? me demanda Hyna quand je me dirigea vers le plus grand feu, au bout du couloir.

    - J'ai accepter la proposions de Peter et de Casey, répondis-je d'un ton sec. Je sens que je vais bien m'amuser. 

    - Moi aussi, grimaça Casey en s'avançant et en traversant le feu en premier, ses valises toujours à sa suite.

    Les autres se lancèrent des regards étonné, puis une joie féroce se peignit sur le visage de chacun, sauf peu-être d'Hyna, Logan et d'Abigail. Nous le traversâmes alors ensemble. Casey nous attendais de l'autre coté. La sublime salle était silencieuse, bien qu'elle fus bondée d'élèves et de profs. Nous avançâmes cette fois sans craintes du protocole. Nous étions libre. Pas à la merci d'une folle comme Dame Ingrid. Dame. Je secoua la tête, agacée. Pourquoi n'arrivais-je pas à oublié son titre, après ce qu'elle nous avait fait ? Justement, Dame Ingrid se leva, je visage souriant, mais sans aucune chaleur.

    - Mes chers enfants, que ce passe-il ? demanda elle d'une voix douce, que je savais maintenant doucereuse. 

    Casey releva la tête avec défi, sans effectuer le signe de respect. Ce qui lui valus des chuchotement dans son dos. 

    - Nous partons, comme vous ne voulez pas nous aider, fit il, les yeux plissés.

    - Vous savez que nous avons besoin d'aide, mais vous ne faîte rien, continuais-je.

    - Nous sommes tous en danger de mort, poursuivis Peter. 

    Quelque hochets se firent entendre.

    - Vous vous demandez peu-être pourquoi nous sommes là ? demanda Nout et se tournant vers les élèves qui nous regardaient fixement. Et bien sachez que la Cinquième Maison est assiéger par les Draks... Par Onyx et sa clique !

    Cette fois, ce furent des exclamations qui fusèrent dans tout les sens. Dame Ingrid semblait sur le point d'exploser. Je miaulai pour demander le silence et sautai sur une table pour que tous puissent me voir.

    - Et nous sommes venus dans l'espoir que vous nous aidiez. Car nous pensions qu'entre école de Magie, nous nous entraidions. Mais Da... mais Ingrid nous as rejetés.

    - C'est faux ! hurla la principale. Je refuse juste de mettre mes élèves au front.

    - Mais justement, intervint Hyna vous ne nous aviez pas dit que tous vos élèves devenaient des chevaliers qui combattent pour les écoles ?

    - Nous vous demandons juste de nous aidez à nous débarrasser des Draks... scanda Logan. 

    Le visage de Dame Ingrid resta fermer. Casey soupira.

    - Très bien. Alors nous partons nous battre. Sachez tous que depuis quelque semaine, nos amis sont prisonniers d'un champ de force Drak. Ils n'ont pas pu sortir depuis qu'ils sont dedans. La Cinquième Maison est prisonnière, et elle disparaîtra si nous ne nous montrons pas à la hauteur des Draks. Heureux de tous vous avoir connus. Non, plutôt... déçu de vous avoir connus.

     

    Sur ce, il fit volte face et repartis vers le grand âtre. Nous le suivîmes en silence, convaincu que jamais nous ne pourrions tomber aussi bas. La dernière image que je retint fus le visage méprisant de Sir Firenz envers Dame Ingrid.

     

     

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