• Chapitre 4.

    Chapitre 4

     

     

     

     

     

     

     

    « Fruit de deux oiseaux s'aimant à la folie

     

    Couvé par le sang maudit

     

    Reconnue par son don

     

    Les Rebailes lui montreront

     

    Elle apprendra à ses frères

     

    Que l'amour vaut mieux que la guerre

     

    Alors elle nommera Halawir roi,

     

    L'installera sur le Trône de la Loi

     

    Et la paix reviendra

     

    Sur la grande Éternelia »

     

     

     

    • Voici la prophétie, dit la chatte.

    • C'est quoi « le sang maudit » ? demanda Faucon.

    • Les poules, répondit la louve. Elles ont été les premières à accepter les Hommes.

    • Et « Éternelia » ? demandais-je.

    • C'est le nom que nous avons donné à notre monde. Éternelia car quoi qu'il arrive, il est éternel.

    • Dernière question ?

    • Oui ?

    • « le Trône de la Loi » ?

    • Voulez-vous vous joindre à nous ? demanda la chatte avec espoir. Voulez-vous combattre les Conquérants ? Voulez-vous aider vos parents dans cette tache impossible ?

      Après avoir consulté mes amis du regard, je répondis :

    • Oui, j’accepte. »

      *

      * *

       

      « C'est quand qu'on arrive ?

      Huitième question.

    • Bientôt, Faucon, bientôt. »

      Huitième réponse.

      Faucon et la louve ( qui se nommait

      Winda ) « jouaient » ainsi depuis deux jours.

     

    Le premier jour, nous nous étions mis en marche dès que Winda et Carla ( la chatte ) nous avaient demandé de les rejoindre. Elle nous ont appris que le poulailler où nous habitions était dans un village nommé Vercland. Le soir du premier jour, nous avons bivouaqué à la sortie de la forêt, aux abords d'un village appelé Samoëns. Le deuxième jour, nous avons traversé discrètement Samoëns et commencé à longer la plaine de Vallons. Nous nous sommes arrêtés au milieu de la plaine. Aujourd'hui, nous nous apprêtons à gravir une pente, peu après avoir traversé la forêt.

     

    « Allez, courage, nous encouragea Carla. Le camp est derrière la colline.

     

    • La falaise, tu veux dire, protesta Gypaète.

    • Courage, les gars, leur dis-je.

    • Je ne me suis jamais plaint, moi, me fit remarquer Aigle.

    • C'est vrai. Courage, Gypaète et Faucon.

    • Pas la peine, me dit Winda. Voici le camp.»

     

    Devant nous, des centaine d'animaux s’affaissait a porter des seau, aiguiser leur griffe ou a s’entraîner a combattre. Winda et Carla nous menait dans le camp, a travers de ces animaux qui nous observais et qui nous suivais vers le centre du campement. Arriver devant une grotte fermer avec un morceau de tissu, tout les animaux se turent et s’arrêtèrent. Nous firent de même.Nous attendirent que quelque chose se passe. Au bout d'un moment, le tissu frémit et sorti de la grotte une jaguar, une panda, un loup et un milan royal.

     

    « Ce sont les quatre grand commandants.me glissa Carla. La jaguar s'appelle Herza, la panda, Jhi, le loup se nomme Traqueur et le milan royal est Sauvage. C'est votre père. »

     

    Mon père... Après tout ces mois a me demander, le voilà devant moi. J'allais posé la question qui me démangeais quand une voix grave me fis revenir a la réalité.

     

    « Carla, Winda, qui nous avez vous amené ? demanda Traqueur.

     

    • Voici les coquelet Faucon, Gypaète et Aigle ainsi que...

    • Des coquelet ? demanda Sauvage, incrédule.

    • Oui, Sir. Des coquelet ainsi que l’Élue, Hébé.

      Silence sur tout le camp.

    • Êtes-vous sur de ce que vous avancée, mesdames ? demanda prudemment Jhi.

    • Oui, Lady Jhi. Carla et moi l'avons vu voler de nos propres yeux.

    • Les homme la prenait pour une poule car c'est l'une d'entre elle qui l'avait couvée.

      ajouta Carla, en jetant un regard intense a Sauvage. Elle représente en tout point l’Élue.

      Une voix brisa alors le silence installé :

    • J'aimerais m'entretenir avec l’Élue. déclara Sauvage. Seul à seule. »