• Hope se réveilla naturellement, et, comme chaque matin, elle alla prendre sa douche. Sous l'eau brûlante, elle réfléchissait à ce qu'elle avait apprise la veille. Elle était Héra, déesse reine des cieux, et du mariage. Elle était marié à Zion. Tous ses amis étaient des dieux de l'Olympe. Ils avaient abandonné l'Olympe pour vivre. Ils avaient rencontré Gaïa, sa grand-mère, et Daphné, une nymphe. En se brossant les cheveux, elle se répétait sans cesse ceci, comme pour s'en convaincre : "Tu es la reine des cieux. Tu es la reine des dieux." Elle sortis de la salle de bain pour laisser place à Honey, qui ni restait jamais longtemps. Dans leurs chambre, l'ordre de passage était clair : Hope, Honey, Anétha, Destiny, Avril, et Aleah. Aleah en dernière, car elle y restait toujours le plus de temps possible, à se maquiller, à s'arranger les cheveux, à corriger un trait d'eyeliner... On comprenais qu'elle était Aphrodite, la déesse de la beauté ! Anétha et Honey n'y restait jamais plus longtemps que pour prendre leur douche et se démêler les cheveux. Hope, Destiny et Avril se rajoutent juste un peu de maquillage, mais sans plus. Quand les six jeunes femmes furent prête, après maintes passages d'Aleah dans la salle de bain, elle descendirent prendre leurs petit déjeuner. Au programme aujourd'hui, sport, puis histoire avant le repas. elle retrouvèrent les garçons au petit déjeuner, et un Alan particulièrement lumineux.

    - Eh bien, qu'est-ce que tu as ? demanda Avril en se servant un pancake au miel. La rencontre avec Daphné t'a si changé que ça ?

    Il y eu plusieurs rire, mais Aleah observa avec précision le garçon. Puis, elle s'exclama :

    - Oh mon dieu, tu es amoureux d'elle ? Cette nymphe sauvageonne ?

    Alan se tourna immédiatement vers elle.

    - Elle n'est pas sauvageonne !

    Zion sourit.

    - Et il a très bien le droit d'être amoureux, non ? fit-il en glissant un regard discret vers Hope.

    Celle-ci le remarqua, et rougit.

    - Nous devrions aller en sport, fit Honey.

    - Elle a raison, fit immédiatement Holden en se levant. Allez, dépêchez-vous !

    Sur le trajet jusqu'au gymnase, Anétha dit soudain :

    - Dit donc, puisque les dieux grecques existent, et que nous sommes eux, est-ce que nous devrions arrêter de dire "mon dieu" ?

    Cette question prit tous le monde par surprise. Mais avant que quiconque ai put répondre, la prof de sport était là.

    - Enfin, ce n'est pas trop tôt ! fit-elle. Dépêchez-vous, jeunes gens.

    Les treize élèves allèrent au gymnase, et se changèrent dans les vestiaires, puis, ils entrèrent dans la salle de sport. Elle était vide, sans profs.

    - Où est-elle ? demanda Hunter.

    Le silence était assourdissant, et Anétha se redressa.

    - Alec... murmura-elle.

    - Oui, je le sens aussi... fit le garçon.

    - Quoi ? paniqua Destiny.

    Soudain, un cris retentis du plafond :

    - Dieux de l'Olympe, prenez garde ! 

    Ces dernier levèrent la tête et reçurent des lances et des épées du plafond, pile quand une grand homme armé surgit de l'ombre et fondit sur eux en un grand cris de guerre. Immédiatement, Anétha se dressa devant lui, et dévia sa lance d'un coup d'épée. D'autres guerriers antiques surgirent de l'ombre, et se jetèrent sur les treize dieux. Alec se plaça entre un homme au regard belliqueux et Aleah, de manière à la protéger. Zion évita un coup d'épée en se baissant, et faucha les jambes de son adversaire d'un coup de pied. Percy projeta sa lance dans la poitrine d'un guerrier, tendit qu'Hope entaillais le bras d'un autre. Harlan, qui avait reçu une épée lourde, la balançait de gauche à droite en coupant le tête de ses adversaires. Et tous étaient trop occupé pour voir l'homme qui voletait au dessus d'eux.

     

     

    Depuis que Dionysos lui avait appris la tragique décision des dieux, Éros n'avait de cesse de veiller sur les jeunes dieu mortels. Il les avait toujours suivit dans leurs vie, de façon anonyme. Mais les deux qu'il avait suivit la plus part du temps était sans douter Aphrodite et Arès, qu’Éros prenait plaisir à appeler Aleah et Alec. Volant au dessus de la bataille, il essayais de tiré de vraies flèches non ensorcelées sur les guerriers romains. Soudain, Eros vit Aleah perdre son épée, et se retrouver à la merci d'un des guerriers. Sans hésiter, il lâcha son arc et se précipita pour sauver celle qui avait été sa mère. Il attrapa Aleah par la taille, et la souleva dans ses bras, juste quand la lame adverse fendit l'air où elle était quelques secondes plus tôt. Eros en profita pour donner u n coup de pied à la tête du guerrier. Aleah toujours dans les bras, il voletait au dessus du champ de bataille.

    - Qui êtes-vous ? demanda Aleah.

    - Eros, dieu de l'amour.

    - Et fils d'Aphrodite, renchérit la belle femme.

    - Le tient, corrigea le dieu.

    - Je suis Aleah, pas Aphrodite. Oh mon dieu, Honey !

    Elle venait d’apercevoir la belle jeune fille au cheveux roux. Elle se battait avec tant de violence et d'ardeur qu'on ne l'aurait pas reconnu.

    - Ce n'est pas Honey... murmura Aleah.

    - Non, fit Eros, les yeux brillant d'admiration, ce n'est pas Honey. C'est Hestia.

    - Elle n'est pas censé être un déesse pacifique ?

    - Pas quand les siens sont en danger, répondis Eros.

      

     

    Anétha se sentait bien. Au milieu du sang et des épée, elle dansait comme une déesse de mort. Elle éliminait tous ses adversaires un à uns, et elle voyait leurs nombres faiblirent à vue d’œil. Soudain, sa lame qui plongeait vers le cœur d'un guerrier fut dévier par une autre. Un autre guerrier, tout de blanc vêtu, lui faisait face.

    - En garde, déesse ! la provoqua le guerrier d'une voix rauque.

    Piquer au vif, celle-ci se jeta sur le guerrier, qui para aisément son attaque. Et la suivante. Alors, Anétha feinta, mais son adversaire contra une nouvelle fois son geste, et dit :

    - Tu commence à m'ennuyer, petite fille.

    Et, d'un coup sec, elle fit sauter l'épée des mains d'Anétha. Celle-ci, déséquilibrer, chuta en arrière. Le guerrier sourit, puis enleva son casque, laissant tomber ses longs cheveux brun-roux. C'était une guerrière. Et pas n'importe laquelle...

    - Je pensais qu'il serait facile de te battre, mais pas à ce point ! fit-elle.

    Elle eu un vilain sourire.

    - Lève-toi et bats-toi... Athéna

    Elle cracha ce dernier mots comme une insulte. Anétha se releva tant bien que mal. Toute son énergie l'avait quitté. Elle avait juste envie de fuir, rentré dans sa chambre, et se réveiller de ce mauvais rêve. Et elle n'avait plus d'épée. Elle se pencha pour ramasser celle d'un de ses adversaire mort, mais la femme lui asséna un coup sur la nuque qui la fit tomber à terre. Elle ricana.

    - Quelle piètre adversaire tu fais... Je t'ai connue plus agile, ma vieille.

    D'un mouvement de pieds, elle mis Anétha sur le dos, et caressa du plat de sa lame la gorge blanche de la déesse grecque.

    - Adieu, Athéna.

    Elle prit son élan... Mais une flèche s'enfonça dans sa clavicule, pile où les armure laissait un morceau de chair à découvert, bloquant son geste. La guerrière laissa échapper un cri, et porta sa main vide à la flèche. Une seconde vint se planter dedans, et une troisième sur le coté du cou. Anétha se tourna pour voir Avril et ses longs cheveux noirs volant derrière elle, comme si un courant d'air passait dans le gymnase.

    - Prends garde, Minerve ! cria Avril. Quand tu t'attaque à un d'entre nous, tu dois répondre de tous les autres ! 

    Soudain, un guerrier grand comme un bœuf se jeta sur Avril. Alec se plaça entre les deux, et blessa le guerrier au bras. Ce fut finalement la lance de Percy qui se figea entre ses omoplates qui marqua dans quel camp la victoire allait être.

    - Retournés chez vous, dieux romain ! cria un homme ailé qui portait Aleah en se posant à terre. Vous n'avez rien à faire sur cette terre appartenant aux Olympiens.

    - Soyer maudit, tous autant que vous êtes. Mars ! grimaça Minerve avant de disparaître.

    Le dernier guerrier disparut lui aussi, et le calme revint dans la salle. Tous les cadavres disparurent lentement, et le sang les suivit. Il ne restait que les treize élèves, leurs armes, leurs blessures, et l'homme ailé.

    - Tout vas bien Aleah ? demanda Alec en se précipitant vers elle. Mais qui êtes-vous ? demanda-il à l'homme ailé.

    - Eros, fils d'Aphrodite et d'Arès, dieu de l'amour, pour vous servir... Père.

    Alec fut sur le coup déstabiliser

    - Oui, je vais bien, fit Aleah en descendant des bras d'Eros. Merci, Eros.

    Les portes du gymnase s'ouvrirent en fracas sur Grace et un homme aux traits fins et aux cheveux et barbe bruns portant plusieurs sacoches. Grace accouru pour relever Anétha.

    - Je suis désoler, j'aurais dû arriver plus vite... 

    L'homme prit une de ses sacoche, et s'approcha d'Alan. Celui-ci recula un peu;

    - Vous êtes ? demanda-il. 

    - Asclépios, le dieu guérisseur, Laissez-moi vous soigner, seigneur.

    Alan eu l'air surpris, puis gêner, tendit que le dieu lui pansais ses blessures. un fois qu'il eu finit, il se tourna vers les autres dieux. 

    - Qui à des blessures grave ?

    - Ici, fit Grace en montrant Anétha.

    Asclépios eu l'air surpris, et vint soigner Anétha.

    - Eh bien, dame, Minerve ne vous a pas épargné.

    - Comment savez-vous que j'ai affronter Minerve ? fit Anétha, suspicieuse.

    - Il n'y a qu'elle pour infligé ce genre de blessures. Et Horus. Voilà, il faudra vous reposer pour ne pas les réouvrir.

    - Où est notre prof de sport ? demanda Destiny.

    - Envolé. Ce devait être une nymphe romaine. Une traîtresse ! cracha Grace.

    - Calme-toi, Gaïa, fit Eros. Ils les ont retrouvés. Il faut penser à un endroit où les cachés.

    Les treize jeunes gens tournèrent la tête vers les deux divinités.

    - Oui, mais où ? demanda Grace. L'Europe du Sud et l'Afrique du Nord sont évidement de mauvaises idées, et je refuse d'aller sur le territoire de ces divinité chinoises ! Elles sont si méprisables...

    - L'océanie ? proposa Asclépios en soignant Zion.

    Gaïa perdit toute couleurs.

    - Non.

    - Pourquoi ?

    Elle gigota, mal à l'aise.

    - Pas l'Océanie. Je refuse.

    - Ils ne penseront pas à nous chercher là bas, osa Percy.

    Grace le fixa de ses pommettes verte irréelles.

    - Dieu de l'Eau, à ton avis, pourquoi je refuse d'aller en Océanie ?

    - Il n'y a pas beaucoup de terre, fit Anétha. Et vous êtes la déesse de la Terre. Gaïa.

    - C'est ça. Alors, non, pas l'Océanie.

    - Il nous reste seulement les deux Amériques, alors, fit Eros.

    - Peu être... fit la voix hésitante d'Harlan.

    Tous se tournèrent vers lui.

    - Oui ? fit Grace.

    - L'Olympe ? demanda le dieu forgeron.

    Silence mortel. Enfin, dans la possibilité que toutes les personnes présentes étaient immortelles.

    - C'est beaucoup trop dangereux, Harlan, fit Asclépios. C'est une évidence pour les autres dieux que vous alliez là bas.

    - Justement, fit Harlan. C'est une telle évidence, qu'ils ne nous croiraient pas aussi bêtes, surtout si ils savent que nous sommes avec vous, Grace. Ils ne penseront pas à venir nous chercher à l'Olympe.

    Eros se tourna vers Grace.

    - Il n'a pas tord.

    Grace secoua la tête.

    - Je refuse de prendre le risque. Et, de toute façon, nous devons passer voir ma fille.

    Eros hocha la tête, et se tourna vers Asclépios :

    - C'est tout bon ?

    - Ouaip, fit Asclépios en finissant le bandage de Alec. Les autres peuvent être soignés à la Grotte.

    - Parfait, fit Grace. On y va.

    - On va où ? demanda Harlan.

     - Voir quelque'un à qui vous avez manqué, répondis la déesse. 

    Elle claqua les doigts, et tout le monde disparus.


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  • Ces noms son pour ma fiction des 7 Cœurs, mais vous pouvez vous servir ! Si le cœur vous en dit, donnez-en moi pour agrémenter mon stock !

     

    Ciel :

    Euros

    Borée

    Zéphyr

    Notos

    Calcias

    Lips

    Apéliote

    Sciron

    Euronotos

    Iapyx

    Libonotos

    Trascias

    Eole

    Nuage

    Mer :

    Saphir

    Brume

    Océanos

    Delphinos

    Poséïdon

    Cascade

    Rosée

    Vague

    Wave

    Source

    Algue

    Palourde

    Indigo

    Sable :

    Gypse

    Topaze

    Cactus

    Oryx

    Cactée

    Brûlure

    Gazelle

    Mirage

    Fennec

    Dune

    Guépard (e)

    Boue :

    Ambre

    Glace :

    Quartz

    Opale

    Snow

    Givre

    Flocon

    Chionée

    Pluie :

    Émeraude

    Jade

    Nénuphar

    Orchidée

    Mangue

    Héliconia

    Banane

    Papaye

    Sublime

    Splendeur

    Tropic (ale)

    Nuit :

    Améthyste

    Onyx

    Sélénée

    Mystérieux (se)

    Silencieux (se) 

    Audacieux (se)

    Timide

    Doux (ce)

    Voyant (e)

    Sagesse

     


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  • 6534 après le Grand Incendie

     

    Prologue

    C'était une belle dragonne, aux reflets ambré. Elle avait les yeux bleus, et sur sa tête une couronne en or et ambre était délicatement posée. Elle regardais avec bonheur ses six œufs couleur boue posés dans la nurserie.

    - Comment vas-tu appeler le grand-aile ? fis une autre dragonne de Boue, qui était couchée pas loin .

    - Je penche vers Héron pour un mâle, et Loutre pour une femelle, répondis la reine.

    - Et les autres ? demanda un grand mâle, qui couvait tout les dragon de la pièce du regard.

    - Delta, Mare, Ragondin, Myocastor, fit la reine en souriant. Ils seront magnifique.

    - Caïman, intervint le dernier dragon, tu sais que l'une des occupantes d'un de tes œuf te tuera ?

    - Et je ne sais pas si je pourrais rester sans rien faire pour te venger, acquiesça la première dragonne.

     Caïman sourit :

    - Une de mes fille me tuera, mais vous ne devez en aucun cas essayer de me venger. Est-ce clair ?

    Crac ! Un des œuf se fissura.

    - Ça commence ! s'exclama le deuxième dragon.

    Caïman se tourna vers ses œufs.

    - Allez-y, mes petits. Vivez !

    Chapitre 1

    Loutre était au sommet d'une colline, plongée dans la boue jusqu'au coup, et regardais le coucher de soleil. Elle avait toujours aimé être en haut de cette colline, où elle voyait l'horizon, un bout de la forêt de Pluie, la mer, aussi, et, au loin, le sable du désert. 

    - Loutre ! entendis-elle au loin. Loutre ! Loutre !

    Elle soupira, puis sortis de la boue. Elle s'envola pour rejoindre le palais de sa mère, en contrebas. Sa sœur Delta l'y attendais.

    - Vient, on est tous à la bibliothèque, fit-elle.

    - J'arrive, répondis Loutre. 

    Elles entrèrent dans le palais fait de différentes terres séchées, qui donnait l'impression de scintiller au soleil, exactement comme les écailles d'un dragon de Boue.La nuit, c'était les torches qui faisait resplendir le palais.

    Elle passèrent dans les couloirs, où différents dragons faisaient des révérences en susurrant des "Princesses", "Vos Majestés" et "Vos Altesse". Les deux dragonnes n'y prêtait plus attention.

    Enfin, elle entrèrent dans la vaste bibliothèque, crée par la mythique reine Esterre après la Guerre de Succession, en 5019. C'était l'un des lieux favoris des six dragons. Loutre précéda Delta, et entra la première.

    Leur plus petit frère, Ragondin, était pendu à une étagère à plusieurs mètre du sol, et cherchais un parchemin quelconque. Leur dernière sœur, Mare, éclot en cinquième, lisait dans un coin sombre. Myocastor, lui, devait roupillé sous un tas de parchemin. Leur Grand-Aile, Héron, les surveillais en silence, avec un léger sourire flottant aux lèvres.

    Le premier œuf qu'Héron avait brisé, c'était celui de Loutre, faisant d'elle l'héritière officielle de la reine Caïman, leur mère. Delta était venue quelques secondes après Loutre, suivit pas Myocastor. Delta et Mare n'étaient pas déçue de ne pas être reine, car Delta était trop douce, gentille et délicate pour ça selon Tante Humide, et que Mare ne s'intéressais qu'aux parchemins.

    Les trois sœurs étaient exactement pareil question écailles, sans aucune différences. Elles n'avaient pas les yeux bleus de leur mère, mais gris comme le ciel en temps d'orage. Tante Humide disait que c'était une erreur génétique que Caïman et ses six enfants n’avaient pas les yeux ambrés, mais Loutre soupçonnait sa mère de savoir quelque chose que tout le monde ignorait.

    Héron releva la tête à leur arrivé. Ragondin, Myocastor et lui se ressemblaient aussi comme trois goutte d'eau, mais à force, les six frères et sœurs avaient réussis à se différencier selon les positions, les mouvements des yeux, des ailes et de la queue. Seule Caïman savait faire la différence entre ses dragonnets.

    Pour tout les autres dragons du palais, ils étaient tous "Princes", "Princesses" et "Vos Altesses". Alors, d'un commun accord, les six dragons avaient décidés de faire mine de ne connaitre aucun dragon du palais qui ne savait pas les différencier. Sauf leurs oncles et tante. 

    - Delta ! s'exclama Héron. Alors, où l'as-tu trouvée, cette fois ?

    - Une vache sur la colline, paria Mare sans relever le nez de son parchemin.

    - Tenu ! ronfla Myocastor sous un tas de parchemin à la gauche de Héron.

    Héron lui donne un coup de queue sympathique :

    - On avait dit qu'on arrêtais les paris.

    - Non, techniquement, c'est toi qui l'avait dit, fit Ragondin en descendant de son étagère, un nouveau parchemin à la patte. On n'avait jamais donné notre accord.

    - La colline, fit Delta en souriant.

    - Flûte ! pesta Myocastor en ressortant la tête de son tas. Tu voudrais pas changer un peu d'endroit, Loutre ? Je vais finir par maigrir !

    - Aucun risque, ironisa Mare.

    Héron soupira et leva les yeux au ciel. Loutre s'approcha de Mare et regarda son parchemin par dessus son épaule.

    - Tu lis quoi ? demanda-elle.

    - Généalogie des Dragons de Pyrrhia Depuis le Grand Incendie.

    - Tu parle d'un titre à rallonge ! soupira Ragondin.

    Mare lui tira la langue, et dit :

    - On apprend plein de truc avec ça ! Sais-tu que la fille de la Reine Diamant des Ailes de Glace s’appelait Hermine, qu'elle était la sœur d’Arctique, donc la tante de Spectral ? Et qu'elle a dut tué sa mère sous l'influence des conseillers de cette dernière car la reine devenait folle ?

    - Tu connais tout par cœur ? s'étonna Héron.

    - Presque ! triompha leur sœur.

    - Très bien, fit Loutre en prenant le parchemin des pattes de Mare. Donc, qui es la reine Mirage, de quel clan, et quel est son histoire ?

    - Mirage est la fille de la Reine Cactée, elle même fille de la Princesse Sunny, récita Mare. Son œuf fut perdu par Cactée, puis retrouver onze ans plus tard au Repaire du Scorpion, où Mirage commandait les Rebailes. Pendant son règne, Mirage fut une reine visionnaire : elle fit agrandir la Grande Bibliothèque Royale des Ailes de Sable, fit construire des maison dans le désert et dans les villes déjà crée pour les dragons sans abris, elle distribua une part du trésor royal aux pauvres... On la décrit comme la meilleur reine des Ailes de Sable après la Reine Épine, son arrière grand-mère. 

    - Bien, très bien, même, fit Delta. Et que peux-tu me dire au sujet de la généalogie des Ailes de Pluie ?

    - Il n'y avait presque aucun écrits sur les Ailes de Pluie avant l'arrivée de la Reine Gloria, mais elle a retranscris les histoires des Ailes de Pluie sur papier, et nous savons déjà un peu plus de chose. La plus ancienne reine que nous connaissons est la Reine Écarlate. Elle aurait dirigé les Ailes de Pluie dans la première guerre Ouest-Est, et aurait commencer à les diriger lors du début de la deuxième. Mais aujourd'hui, nous ne savons pas si ces deux guerres sont fictives et faites pour diviser les clans, ou réelles. Mais l'histoire raconte que la reine Écarlate fut tuée par les Ailes de Glaces, comme la moitié de son clan. Ce serai sa fille, la reine Héliconia, qui mena les Ailes de Pluie vers la fin de la deuxième guerre. Sa lointaine descendante, Grandeur, fut l'arrière grand-tante de la reine Gloria. Ce fut elle qui décida de mêler ses œufs aux reste du village, car elle trouvait ses filles idiotes, et pas bonnes à régner. Gloria souda les Ailes de pluie et les Ailes de Nuit en un seul clan. Sa fille Libellule était d’ailleurs mi-Aile de Pluie, mi-Aile de Nuit, par son père Lassassin. Libellule eu aussi un œuf avec un aile de Nuit, c'est donc pour ça que la Reine Différente ressemblais plus à une Aile de Nuit qu'à une Aile de Pluie. La fille de Différente, Mangue, est reine depuis peu. Oh, et dernière chose : depuis Héliconia, les ailes de Pluie se passe le pouvoir pacifiquement de mère en fille. Les sœurs de la reine, tout comme les cousines ou nièces n'ont pas le droit de demander le trône.

    - Tu fera une bonne ambassadrice quand je serais reine, la félicita Loutre.

    - En parlant de ça... fit Héron.

    Il se redressa, et appela Ragondin et Myocastor, qui étaient respectivement reparti à la recherche de parchemin, et reparti dormir.

    - Si je vous ai tous réunis ce soir, commença le Grand-Aile, c'est parce que mère m'a appris une grand nouvelle.

    Là, il avait capté toute leur intention.

    - Elle veut que nous l'accompagnons en une mission diplomatique autour de Pyrrhia. Nous commencerions par les Ailes de Sable...

    - Brûlure, l’interrompis Mare. Et sa fille Gypse.

    - Oui, poursuivis Héron. Puis, nous monterons vers le Sud où nous rencontrerons la Reine des Ailes de Glaces...

    - Chionée.

    - Nous rencontrerons ensuite les Ailes du Ciel...

    - La reine Borée et la princesse Iapyx, fit une nouvelle fois Mare.

    - Ça suffit, oui, la gronde gentiment Héron. Ensuite, nous descendrons pour rencontrer la reine des Aile de Mer... Wave ! ajouta-t-il avant que Mare ne put ouvrir la bouche. Et nous finirons avec la reine des Ailes de Pluie...

    - Mangue, conclut Mare. 

    - En effet. Nous voyagerons avec notre mère, nos oncles et tante, et quelques conseiller de Mère. 

    - Quand partons nous ? se renseigna Loutre.

    Héron sourit, et déploya ses ailes.

    - Demain à l'aube.

    Chapitre 2

    - J'ai tellement hâte d'être arrivée ! s'exclama Mare et faisant un saut dans l'air.

    Loutre lui jeta un regard amusé. Humide, qui était devant eux, tourna légèrement la tête de sorte à voir les six dragons.

    - Tient toi tranquille, fit-elle.

    Humide volait à coté de ses frère, et derrière Caïman, qui était en tête. Derrière les jeunes dragons, les conseillers de Caïman.

    - A qui parlez-vous ? ironisa Ragondin.

    - A ta petite sœur, gronda leur tante.

    - Raté, c'est ma grande sœur, fit Ragondin avec un sourire sarcastique.

    Humide ralenti légèrement le tempo pour se retrouver à coté de ses neveux et nièces. Elle jaugea Mare du regard :

    - Tu n'est pas Delta, car ta sœur est douce et calme. Tu es donc soit Loutre, soit Mare. Mais je parierais sur Mare, car Loutre ne se donnerait jamais en spectacle ainsi devant tout le monde. Je me trompe ?

    Soudain, Caïman s'arrêta pour faire du sur-place, et se retourna vers sa sœur et ses enfants. Toute la troupe s'arrêta alors.

    - Mare, cesse de faire n'importe quoi dans les airs. Ragondin, un peu de respect pour ta tante. Héron, en tant que Grand-Aile, tu devrais corrigé Mare. Et toi, Humide, reprend ta place. Maintenant, je ne veux plus entendre que les battements de nos ailes, c'est clair ?

    Elle reprit son vol, suivit par tout les autres dragons de Boue. Mare baissa la tête, vexée. Loutre lui fila un petit coup de queue amicale, et repartie elle aussi.

    Bientôt, les prairie laissèrent place au sable du désert. Enfin, à la fin de la journée, les dragons de Boue arrivèrent au palais de la reine Brûlure. Dans la cour du palais les attendait une grande dragonne, quelques autres dragons derrière elle, et une petite dragonette à coté d'elle.

    Caïman se posa en première, suivie par ses frère et sœur, et ses enfants. Les conseillers se posèrent en dernier. La grande dragonne de Sable pencha la tête :

    - Reine Caïman, fit-elle d'une voix douce et chaleureuse. Bienvenue au Royaume de Sable. Vous avez fait bon voyage ?

    Caïman sourit, et répondis :

    - Oui, merci. Je suis ravie de vous revoir, Reine Brûlure.

    - Moi de même, répondis poliment la souveraine. Et j'avais surtout hâte de voir votre fille...
    - La voici, répondit Caïman en désignant Loutre.
    La jeune dragonne s'avança d'un pas, et s'inclina :
    - Au nom de toute notre délégation, je vous remercie de votre hospitalité, votre majestés.
    ***
    Tandit que leur mère discutait avec la reine de Sable, Loutre et sa fratrie visitait le château avec la princesse Gypse.
    -Ici, la bibliothèque du royaume, dit-elle en ouvrant une porte donnant sur une salle pleine de parchemin en désordre.
    Mare ouvrit grand. Les yeux :
    - Bon sang, quel bazar ! S'exclama t elle.
    - Mare! Fit Loutre, un peu de respect ! Désolée, princesse Gypse, ma sœur parle souvent trop.
    Gypse était à peine plus jeune que la fratrie. Elle sourit.
    - Ce n'est rien. Voyez-vous, depuis longtemps, personne ne vient ici.
    - Vraiment ? s'étonna Myocastor. Il doit pourtant avoir tellement de trésor ici...
    Gypse eut un mouvement d'ennuis. 
    - C'était notre dernière salle à visiter, vous pouvez rester à chercher vos "trésors"... Si vous trouvez des choses qui vous font plaisir, vous pouvez les prendre et les ramené chez vous.
    Gypse parti, laissant les six dragons de Boue dans la bibliothèque. Aussitôt, ils se mirent à parcourir les rayons encombrer. Loutre et Héron ne prenaient pas part à ce joyeux cafouillis, et s'assirent pour parler.
    - Que penses-tu de Gypse ? demanda Héron;
    Loutre fronça les sourcils.
    - Je ne sais pas. Elle a été aimable mais... elle a quelque chose en elle qui me semble... Je ne sais pas comment dire... Bizarre.
    Héron hocha la tête.
    - Oui, elle...
    - Eh Loutre ! hurla Mare, regarde ce que j'ai trouvé !
    La petite dernière brandissait un parchemin qui paraissait très, très vieux.
    - Fait attention, la gronda Loutre. Qu'est-ce que c'est ?
    Mare lui remit le parchemin, ou il était écrit d'une belle écriture le nom de la princesse héritière.
    Loutre le prit délicatement et l'ouvrit.
    "Ma chère et tendre Loutre,
    Je sais que tu est entourée de tes frères et sœurs. Et, même si tu ne me fait pas encore confiance, ils ne doivent pas lire cette missive. Cache-leur. C'est ton secret. Tu comprendra plus tard. Promis. Mais, je t'en supplie, lis-moi dans ta chambre, loin de leurs regards."
    Loutre replia le parchemin.
    - Alors ? fit Héron.
    - Oh, rien, répondis nerveusement Loutre, c'est une invitation qui s'est perdue.
    Alors, elle essaya machinalement de ranger le parchemin sous son aile, mais elle tremblait.
    Pourquoi cachait-elle ce message à ses frères et sœurs ? Pourquoi écoutait-elle cet inconnu qui lui dictait ce qu'elle devait faire ? Peu être parce que cette lettre faisait naître en elle un sentiment de déjà-vu.
    Et surtout, dernier point essentiel. Et terrifiant.
    Sur cette missive, elle avait reconnue sa propre écriture.
    ***
    Plus tard, le soir, alors que Loutre était seule dans sa chambre, elle prit une bougie et continua de lire la missive.
    "Tout d'abord, j'aimerai te dire que, même si tu ne crois pas encore en toi, tu accomplira de grande chose. J'en sais quelque chose ! Mais je ne peux malheureusement t'en dire plus : ce serait dramatique. Alors, bien que je sache que tu sera frustrée, je ne peux que te laisser cette prophétie. Bon courage et au revoir, ma belle. On se croisera plus souvent que tu ne le pense !
     
    Digne sœur de son frère,
    Future reine déchue,
    L'amour est invisible,
    Quand le Ciel ne voit plus,
    Princesse perdue dans le Repaire,
    Écume avenir de la Mer, 
    Et gracile Loutre de Boue,
    Sept vous serrez,
    Quand Pyrrhia la mort menacera,
    Vous saurez trouver les cœurs.
    Pourtant prenez garde,
    Car une des sept payera pour la vie. "
     
    Loutre n'en croyait pas ses yeux. Qu'est-ce que c’était que ça ?
     
     

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  • 3521 après le Grand incendie

    Prologue

    Des larmes coulaient de ses yeux. Ses écailles étaient noire. Couleur de la terreur. Du désespoir. Il regarda à nouveau tout ces cadavres mutilés, des soldats, certes, mais aussi des dragonnets innocents, leurs mères, leurs pères... La pluie tombait doucement, comme si le ciel pleurait les enfants de la jungle. Le dragon se dirigea vers le pavillon royal. Le corps de la reine Écarlate des Ailes de Pluie gisait, sans vie, au pied de son trône. Ce qui s'était passé cette après midi avait été terrible. La Reine avait convoqué ses meilleurs généraux pour voir qu'elle technique il fallait adopté pour être sur de gagner la prochaine bataille comme les dragon de l'Ouest. La deuxième guerre Ouest-Est durait maintenant depuis plus de trois ans. Sa cause : la fin de la première. La première guerre Oeust-Est avait débuter suite à une tentative -échouée, heureusement- d'attentat contre la reine des Ailes de Boue de la part des Ailes de Sable pour récupérer des terres plus abondantes. Alors, les Ailes de Boue avait déclaré la guerre aux Ailes de Sable. Ces dernier promirent des terres aux reines des Aile du Ciel et de Glace en échange qu'elles combattent à leurs cotés. Craignant pour ses propres terre, Écarlate se rangea du coté de la reine de Boue, suivie de peu par la reine Marée des Ailes de Mer. Silencieuse, reine des Ailes de Nuit, n'avait alors pas choisi son camp. Finalement, ce fut les dragons de l'Est (Boue, Mer et Pluie) qui gagnèrent. Ils prirent énormément de terre sur les territoires des vaincus, et demandèrent un important tribu. Quelques années plus tard, survivant à peine, les dragons de l'Ouest décidèrent de se révolter. Ils repartirent en guerre contre les dragons de l'Est, et les Ailes de Nuit choisirent le camp de l'Est. Cette après midi là, la Reine était donc avec ses conseiller et ses plus importants généraux, quand soudain, il y eu un cris terrible. Le dragon s'en souvenait : il était juste à coté de sa royale sœur. Ils s'étaient tous penchés par dessus la plateforme, et avaient vu le pire : des ailes de Glace par centaines qui tuaient, gelaient et mutilaient les Ailes de Pluie. Les généraux avaient alors hurlés : 

    - Ailes de Pluie, Ailes de Pluie, cachez-vous !

    Et ils s'étaient jetés sur les dragons de Glace. Écarlate avait voulu en faire autant, mais son frère l'avait retenu :

    - Ils te tueront, avait-il murmuré. Pense aux œufs.

    Car sa sœur avais six œufs qui allaient bientôt éclore. Elle lui avait jeté un regard hésitant, puis s'était précipité vers la nurserie. Mais les généraux et les soldats étaient morts. Ou camouflés. Les Ailes de Glaces étaient venus au pavillon royal, et étaient aller chercher Écarlate. Elle en avait tués trois ou quatre, mais ils l’avaient eus. Ils l'avaient traîné jusqu'au trône, où ils l'avait couché devant le général Iceberg. Lui, Calao, dragon de pluie, frère de la reine, il avait voulu se jeter sur les envahisseur. Mais Écarlate l'avait vu, et avais murmuré à son tour :

    - Pense aux œufs...

    Iceberg avait ricané :

    - Tes œufs ne seront bientôt plus ! Lièvre, Givre, allez les chercher !

    - Non ! s'était écrier Écarlate, mais Iceberg lui avait passer une chaîne glacée sur le museau.

    Les deux ailes de Glaces avaient rapportés six œufs. Calao savait qu'il devait se précipiter pour cacher les œufs, mais il ne parvenait plus a bouger. Iceberg avait pris un œuf, et l'avait tourné entre ses griffes.

    - Voici donc l'avenir des Ailes de Pluie... Houhou ? Y'a une dragonette là dedans ? Prête à éclore pour devenir reine et tué tous les méchants dragons de l'Ouest ?

    Il s'était mit à jongler avec l’œuf.

    - Lièvre, qu'en penses-tu ? Cet œuf est très précieux, il ne faudrait surtout pas le casser ou le perdre...

    - En effet, avait répondus une dragonne de Glace.

    Écarlate s'était débattue, mais elle avait été de nouveau plaquée.

    - Donc il faut en prendre soin... avait continuer Iceberg. Donc, ne surtout pas faire... (il avait gesticuler comme si l’œuf lui échappais contre sa volonté. L’œuf été tomber de la plateforme, et avait sombrer dans la jungle.) Ça.

    - Hon ! avait hahonner Ecarlate, mais elle ne pouvait pas bouger.

    Ensuite, Iceberg avait cassé les cinq œufs restant, et avait étrangler lui même les cinq dragonnets. Trois femelles. Deux mâles. Puis, après, il avait gelé le bout de la queue de la reine, et les pattes, et il les avait cassé une par une. Enfin il avait brisé le cou d’Écarlate. La reine des Ailes de Pluie n'était plus. Calao avait attendus que les Ailes de Glaces repartent dans leur royaume pour se montrer. Il s'avança. Il prit la tête de sa sœur chérie entre ses patte, mais elle retomba mollement quand il l'a lâcha.

    - Mon prince ? fit une voix derrière lui.

    Il se retourna vers Tapir et Anaconda, deux de ses gardes les plus fidèles.

    - Combien de survivant ? demanda Calao.

    Anaconda baissa la tête.

    - 29. Avec vous.

    Calao frissonna, mais poursuivit son interrogatoire.

    - Combien de femelle en âge de se reproduire ?

    - 10.

    - De dragonnet de moins de six ans ?

    - 9. Et 8 dragon mâle. Et un très vieux couple de dragon.

    Calao baissa la tête.

    - Des œufs ? murmura-il.

    - Deux. Ils vont éclore dans quelque semaine.

    - Merci, fit le prince.

    - Nous avons réunit tout les cadavre sur la plateforme principale. Nous attendons vos ordres.

    Calao regarda tout autour de lui.

    - Prenez les ailes de Pluie mort, nous les mettrons en terre. Les Ailes de glace, mettez-les de coté. Nous les jetterons aux Ailes de Sable, ou bien nous les accrocherons en haut des pic de la montagne de Jade. Mettez Écarlate et ses cinq dragonnets aux milieu. Je vais chercher le dernier œuf brisé.

     Il décolla et descendis en spirale vers le sol de la jungle. Il devait trouvé le dernier œuf. Calao se posa sur le sol. Il vit les débris de l’œuf brisé, et les écarta délicatement. Il fronça les sourcils : pas de dragonnet. il retourna toutes les coquilles : rien. Il releva la tête et examina les alentour. Si, là, entre les héliconias, il semblait que certaines fleurs étaient couchées. Calao suivit ce petit chemin entre les plantes... Et tomba museau à museau avec une toute petite dragonnette.

    - Bonjour ma puce, murmura-il. Tu est une miraculée, ma chérie, tu le sais ?

    Il la prit dans ses pattes, et la dragonnette poussa un petit cri, et essaya de s'accrocher aux plante. Elle en arracha une, et s'enroula autour.

    - Un jour, tu seras reine, continua Calao. Et là, tu vengeras ta mère.

    Il la regarda un instant, avec tendresse. Lui même n'avait jamais eu de dragonnet, ne trouvant pas la dragonne idéale. Mais comme le clan était en danger d'extinction, il allait devoir se forcer à avoir des dragonnets. Mais pour l'instant, il devait s'occuper de la petite princesse.

    - Il faut que je te trouve un nom...

    Il vit que la petite se sera à sa plante.

    - Tu as éclot dans une période bien sombre, par de tristes événements. Mais tu es forte. Tu saura les affronter, et mener les Ailes de Pluie à leur apogée. Bienvenu sur Pyrrhia, Héliconia.

    Chapitre 1

    Elle les voyais, la nuit, dans ses rêves. Elle avait ses propres fantômes. Une grande dragonne, quasiment toujours bleu et dorée, et cinq dragonnets blanc pâle. Quand elle en avait parler à son oncle, il lui avait répondus que ces six dragons n'étaient autre que sa mère, ses trois sœurs et ses deux frère, morts onze ans plus tôt. Depuis, elle essayait de leurs parler, mais ils répétaient toujours la même chose : "Tue Iceberg, tue-le, tue-le, tue-le !!! Venge-nous, venge-nous, venge-nous !!! Maudit sa famille, maudit-les, maudit-les, maudit-les !!!" Comme tout les Ailes de Pluie, Héliconia vouais une haine profonde envers les Ailes de Glace. Depuis ses six ans, elle était reine des Ailes de Pluie. Après le Grand Massacre des Ailes de Pluie, Calao, son oncle, avait décider de retirer les Ailes de Pluie de la guerre le temps de reconstitué le clan. Maintenant, les Ailes de Pluie étaient au nombre de 84, et tous brûlaient de se venger des Ailes de Glaces. Alors Héliconia avait envoyer une missive aux reines Silencieuse des Ailes de Nuit, Gouttelette des Ailes de Mer, fille de la reine Marée, qui était morte quelques années plus tôt et Tanche des Ailes de Boue leur donnant rendez-vous au pavillon royal des Ailes de Pluie. D'ailleurs, elles ne devaient guère tarder. En effet, Tanche et Silencieuse arrivaient de l'Ouest, tandis que Gouttelette et ses soldat venait du Nord-Est. Dans la plateforme principale du pavillon, trois trône en plus avaient été posés, autour d'une carte de Pyrrhia, où il y avait déjà plusieurs figurines représentant les différent dragons. Soudain Héliconia sentis l'air vibrer derrière elle. Elle se retourna pour faire face à la reine Gouttelette. Elle inclina la tête en un signe de respect.

    - Reine Gouttelette. J'ai enfin l'honneur de vous rencontrer.

    Gouttelette étais plus âgé d'elle de quatre ou cinq ans, mais n'était reine que depuis deux ans, après une terrible bataille qui coûta la vie à la reine Marée. Parce que Gouttelette n'était pas assez folle pour défier sa mère en pleine guerre.

    - L'honneur est le même pour moi, Reine Héliconia, répondis l'Aile de Mer.

    Elle s'était posée, mais les trois soldats derrière elle volaient encore.

    - Vos soldats peuvent se poser, si ils veulent, fit Héliconia. Nous avons la place.

    - Quelle gentillesse de votre part ! fit une voix moqueuse derrière les deux jeunes reines.

    Elles se retournèrent pour voir les reines Tanche et Silencieuse se posé. Celle qui avait parlé était sans nul doute Silencieuse, qui abordait une mine moqueuse.

    - Reine Tanche, Reine Silencieuse, bienvenue dans la forêt de Pluie.

    Tanche vint immédiatement prendre la patte d'Héliconia pour la serrer contre son cœur.

    - Sachez, Reine Héliconia, fit-elle d'une voix chaude et chaleureuse, que nous sommes de tout cœur avec vous et les Ailes de Pluie. Ce que vous avez vécu, personne ne l'a vécu parmi nous. Et nous avons parfaitement compris pourquoi votre oncle vous as retirer de la guerre. Si vous ne voulez pas combattre, nous ne serons pas froissées. Nous comprendrons que vous ne vouliez plus mettre votre clan en danger.

    Héliconia lui sourit, et dit :

    - Nous avons tous soif de vengeance, de la plus vieille dragonne au plus jeune dragonnet. Nous combattrons à vos cotés, Vos Altesses. Venez prendre place autour de la carte. 

    Les trois reines s'assirent, leurs soldat derrière elles, ou à coté, pour Tanche.

    - Vous êtes seule, Reine Héliconia ? demanda Gouttelette, surprise de ne voir personne autour de la reine.

     - Oh non, désoler, voici Calao, Tapir et Toucan, fit Héliconia en agitant la patte dans l'air.

    Aussitôt, trois dragons surgirent.

    - Ce sont mes généraux.

    Tanche hocha la tête :

    - Je vois que nous sommes partis sur des présentations, alors voici mes frères Rat et Étang, et mes sœur Tourbière, Terra et Vase. Ce sont également mes généraux.

    - Ça reste en famille, dit donc, gloussa Gouttelette. Voici Palourde, Tubastrée et Nassarius, respectivement mes conseillers en Magie, Guerre et Défense.

    - Vous êtes toutes fort bien entourée, mesdames. Moi, j'ai juste besoin -et encore- que d'un seul dragon...

    Elle fit signe à l'autre dragon de nuit de s'approcher, et lui tapota la tête. C'était un jeune mâle, à peine plus âgé qu'Héliconia. Ses écailles noires avaient des reflets violets, et ses yeux étaient entièrement violet foncé. Il sourit à Héliconia, et celle-ci prit sans s'en rendre compte la même couleur que ses yeux. Gênée, elle reprit un rouge impérial brodé d'or.

    - Voici Invisible, mon meilleur assassin.

    - Invisible, hein ? railla Calao. Si on l'envoyait en mission chez les Ailes de Glace, il ne serait pas si invisible que ça !

    Invisible regarda Calao droit dans les yeux, et prit la parole. Sa voix était aussi douce que du velours.

    - Sachez, prince, que nos noms montre généralement ce que l'ont est. J'ai énormément de technique pour paraître invisible dans tout les royaumes quel qu'ils soient. Tandis que vous, que désigne vos nom ?

    Calao fit un pas en avant, mais Héliconia se leva et l'arrêta en écartant les ailes. Elle s'avança au soleil, et les rayons firent miroiter de différente teintes de rouge.

    - Nos nom son choisi par nos parents, pour la plupart, celons une fleur ou un animal qu'ils aiment bien. Pour certain, c'est un peu différent. Écarlate avait été nommé ainsi car le rouge est la couleur de la fureur dans laquelle elle devait se mettre pour protéger son clan. Moi, l'héliconia est une fleur qui pousse sur le sol de la jungle. C'est entre ces fleurs que je me suis réfugiée une fois que mon œuf à été brisé par Iceberg, et que j'ai survécut à une chute d'une trentaine de mettre, et c'est là que Calao m'a retrouver après le Grand Massacre des Ailes de Pluie. Avez-vous quelque chose à rajouté... Invisible ?

    Le dragon de Nuit affronta Héliconia pendant quelque instant du regard, puis détourna la tête.

    - Non. Désoler, Votre Majesté.

    Et il recula d'un pas. Héliconia se rassit elle aussi. Silencieuse semblait extrêmement amusée, et s'adressa à son sujet :

    - Il me semble t'avoir dit un jour de ne t’attaquer qu'aux dragons que tu peux battre. Héliconia joue dans une autre catégorie que toi.

    Elle prit un air conspirateur, et se pencha encore plus vers Invisible :

    - Il faut savoir lorsque l'on est battu, très cher.

    Invisible hocha la tête, et recula encore d'un pas.

    - Bon, reprit Silencieuse vers les autres reines, qu'est-ce que vous nous avez préparer, Reine Héliconia ?

    ***

    Les quatre reines et les généraux avaient observé le plan de bataille, et avaient discuté de la meilleur technique pour vaincre les dragons de l’Ouest. Entre temps, des Ailes de Pluie avaient apportés des plats remplis de fruit, mais aussi des poissons pécher dans les sources ou la mer, de gros oiseaux, et un ou deux tapir. A la fin, tous avaient bien mangé.

    - Donc, revoyons le plan, fit une dernière fois Tanche. Silencieuse -pour faire plus simple, je ne mettrais plus les titres- prendra ses Ailes de Nuit pour prendre les Ailes de Sable à revers, tandis que mes Ailes de Boue les harcèleront sur le coté Est. Pendant ce temps, Gouttelette et Héliconia viendront attaqué les Ailes du Ciel, en essayant de faire le plus de dégât possible. Les Ailes de Glaces devront se séparer pour venir en aide aux deux royaumes. Et là, Héliconia, vos sujets pourront se venger.

    Invisible avança d'un pas, et se tourna vers Héliconia et Silencieuse.

    - Vos Altesse, je vous demande la permission d'accompagner le reine Héliconia pour assurer sa sécurité lors de l'action.

    Tous furent surpris.

    - Mais pourquoi donc ? fit Héliconia. Vous ne me pensez pas suffisamment forte pour assurer ma sécurité moi même ?

    - Sans vouloir vexer aucun dragon ici, les Ailes de Glaces ont commis un véritable génocide. Ils voulaient que tout les Ailes de Pluie meurent. Alors la Reine Héliconia est celle le plus en danger parmi nous. Je me ferait invisible, je vous le jure, et j'assurerais votre sécurité sans vous gênée.

    - Je ne veux pas d'un Aile de Nuit arrogant dans les pattes, répondis Héliconia pendant que Silencieuse disait :

    - Ça ne me dérange pas, et que Tanche et Gouttelette approuvaient :

    - C'est une bonne idée.

    Héliconia se tourna vers son oncle.

    - Plus tu sera en sécurité, mieux ce sera pour notre clan, fit Calao.

    - Je suis déjà en sécurité seule !

    - Alors qu'est-ce que ça change ? fit Tapir. Laisse-le t'accompagner. S'il te plaît.

    - Si tu ne le fait pas pour toi, fait-le pour nous, fit Toucan. Tout le clan sera rassuré de savoir que tu as un garde du corps Ailes de Nuit en plus de tes capacité aux combats, et de Calao qui ne te quitte jamais.

    Héliconia soupira.

    - Faites-ce que vous voulez. Nous partons dès demain. Tapir, va chercher Anaconda, et menez nos invités à leurs cabanes. Toucan, va prévenir le clan du plan. Que tout ceux qui veulent combattre se préparent.

    - Euh... Tous ceux qui veulent combattre ? demanda Calao d'un air septique. Vraiment ?

    - Non, soupira à nouveau Héliconia. Tous ceux qui veulent combattre et qui ont plus de six ans. Quatre ou cinq femelles doivent rester pour prendre soin des œufs et des dragonnets. Nous nous reverrons demain.

    Et, sur ce, elle fit volte face, et traversa un rideau de liane pour passer dans un long couloir. Le couloir longeait deux chambres, celle de Calao et de sa compagne, Panthère, et celle qui avait servi à leurs sept dragonnets quand ils étaient jeunes, la nurserie, vide, et enfin, parvenait à la chambre de la reine. Elle y entra, et se sentis apaiser. Calao y avait planter différentes orchidées, des héliconia, bien sur, mais aussi d'autre fleurs tropicales.

    - Hum-hum ? Je dors où ? fit soudain une voix derrière elle.

    - Invisible. Qu'est-ce que tu fait-là ?

    - Je vous suis partout, je vous protège, Votre Altesse, fit-il en se mettant au garde-à-vous.

    - Oui bien votre contrat commence demain. Maintenant, allez coller Silencieuse, ouste !

    - Je proteste, Votre Majesté. Silencieuse m'a ordonné de ne pas vous quitter. Alors, je ne vous quitte pas.

    - Très bien, soupira la reine. Vous voulez assurer ma sécurité ? Alors aller sécuriser le périmètre du village. Et vous voulez me rendre un service ? Allez recenser les Ailes de Pluie qui viennent combattre, plus les Ailes de Mer, et calculer combien de chance on a de gagner contre les Ailes du Ciel et la moitié des Ailes de glace. Allez, fissa !

    - Oui, Votre Grandeur ! s'écria Invisible.

    - Et appeler moi Héliconia. Ça aussi, c'est un ordre.

    - Oui, ô grandissime Héliconia, fit à nouveau Invisible avec un sourire taquin aux lèvre, et il s'envola avant d'être à nouveau réprimander.

    Héliconia le suivit du regard, en se disant que ce n'était peu être pas une mauvaise idée d'avoir ce dragon près d'elle.

    -L'amour est invisible... fit soudain une nouvelle voix sifflante. Ce complet te concerne bien.

    Héliconia se retourna en sursaut pour faire face à une grande Aile du Ciel rouge grenat. La reine sursauta et s’apprêta à crier, quand une patte palmé se referma sur sa gueule.

    - Voyons, Grenat, tu exagère ! fit une voix, appartenant probablement à la même dragonne que la patte palmée. J'aurais du prendre Loutre avec moi.

    - Elle était bien trop stresser, elle aurait tout fait foirer, répondis l'Aile du Ciel.

    - Tu es méchante avec elle. Et tu le sais. Bon, Héliconia, tu l'as probablement senti, je suis une Aile de Mer. Grenat est une Aile du Ciel, mais elle n'est pas impliqué dans la guerre. Elle est gentille. On peut lui faire confiance...

    - Et là, pas besoin d'être Télépathe pour deviner ce que tu pense, fit l'Aile du Ciel en levant les yeux au ciel.

    C'est là qu'Héliconia le remarqua : les yeux de la dragonne rouge étaient globuleux. Elle était aveugle.

    - Bon, ok, une de mes futures fille à mal tourné, et alors ? Elle est morte ! Ou elle mourra... Bref ! Ma petite fille rattrapera le tout, non ?

    L'Aile de Mer jeta un regard à Héliconia, et s'y attarda.

    - Waouh ! Tu as vu, Grenat ? Jamais j'avais vu Héli, ou tout autre Aile de Pluie, afficher autant de couleur. Alors, d'après ce qu'elle m'avait raconter, là elle est furieuse, perplexe, agacée, inquiète... Oh, à nouveau furieuse.

    - Contre moi, je suppose. Oui, j'ai l'habitude, lâcha l'Aile de Ciel. Mais, juste pour te rappeler, Écume, je ne voix rien.

    - Arrête Grenat ! Bon, Héli... pardon, Héliconia, on peut te lâcher sans que tu appelle ton chéri ?

    - Oula, refit l'Aile du Ciel, là elle va carrément te démonter.

    Pourtant, Héliconia reprit un bleu apaisant, et hocha la tête. Les pattes palmées la lâchèrent, et la reine se projeta à l'autre bout de la pièce.

    - Qui êtes vous ? Toi, espionne du Ciel, comment es-tu parvenue jusqu'ici ? Et toi, traîtresse de Mer, tu es son alliée, c'est ça ? Pourquoi êtes-vous ici ? Vous travailler pour Iceberg ? Vous venez finir ce qu'il a commencer ? Et pourquoi faîtes-vous comme si vous me connaissiez ?

     - Je te l'avait dit ! triompha l'aile de Ciel. Calme toi, Heli. Je ne suis pas une traîtresse, tu m'adore !

    Heliconia ne comprenait pas ce qui se passait.

    - Ok, toi tu te tais, fit l'Aile de mer en poussant l'Aile du Ciel. Ecoute-moi, Héliconia. Je me nomme Ecume des Ailes de Mer, et voici Grenat dans Ailes du Ciel. Au moment ou je te parle, Grenat et moi ne sommes pas encore née.

    Elle montra un collier qu'elle portait, fait d'une cordelette d'argent avec un coeur en saphir au bout.

    - Ça, c'est un bijoux qui a été ensorcelé par une Aile de Glace.

    Aussitôt, Héliconia se hérissa.

    - Tout doux, poursuivit l'Aile du Ciel. L'Aile de Glace dont on te parle est mort depuis longtemps, elle n'a pas prit part à la guerre. Elle a ensorcelé sept collier comme le notre, pour qu'ils ai la capaciter d'emmener les dragons dans le passé et dans le futur.


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  • 2986 après le Grand Incendie

    Prologue

    Elle était bien dans son œuf. Bien installée. Pourtant, elle se sentait à l'étroit. Alors, elle décida de sortir. Elle leva les yeux. Puis, elle prit une grande inspiration, et frappa sa tête dure contre la coquille. Instantanément, une petite fissure se créa. Elle recommença, et la fissure s'agrandis.

    - Que cet œuf s'ouvre, entendit-elle d'une voix étouffée.

    L’œuf se brisa, et elle tomba dans un petit tas de neige. Oh, elle sentait qu'elle adorait ça ! Elle releva la tête pour observer les parages. Elle était dans une grande salle en glace, avec un tas de neige au milieu. Sur les parois de la pièce, des œufs blanc étaient posés sur de petits balcons, à différentes hauteurs, tandis que quatre autre œufs entourait les reste de la coquille nouvellement brisée.

    - Oh, fit la voix, plus proche, cette fois. Une fille. Mince.

    La dragonette se tourna vers un dragonet de un ou deux ans de plus qu'elle.

    - Quoi ? demanda-elle d'une voix aiguë. Qu'est-ce que ça change ?

    Le dragonet sursauta :

    - Tu sais parler ?

    Elle regarda timidement ses pattes.

    - Apparemment.

    Il la jugea un instant, puis baissa aussi la tête.

    - Ça change rien. J'en ai juste mare d'avoir des sœurs qui ne m'aiment pas, qui me frappe, qui me morde, qui me ridiculise en publique. Et je n'ai que un ou deux frère, tous trop grand pour m'écouter. Alors je voulais formé une armée de frère pour pouvoir empêcher mes sœurs de nous faire du mal. Alors je campe ici. Mais tu es une fille, alors tu ne vas pas tarder à aussi me détester.

    - Pourquoi je te détesterais ? s'étonna la dragonne, un peu écrasé par le nombre de phrase que le dragonet avait sortis.

    Il eu une moue agacée.

    - Parce que déjà, ma... pardon, notre mère aimait vraiment très fort mon père, probablement plus fort que tout ses autres amant, les pères de nos sœurs. Et aussi parce que je suis son fils chéri. Et ma sœur jumelle -on étaient dans le même œuf- est la seule qu'elle aime bien aussi. Toi, je ne sais pas qui est ton père, alors je me demande si Mère t'aimera...

    - Attends... Quoi ? couina la petite dragonette. Si nous avons la même mère, tu es donc mon frère. Mais nous n'avons pas le même père ?

    Là, ce fut un petit sourire orgueilleux qui se peignit sur le museau du dragonet. Aussitôt, sa sœur détesta ce sourire.

    - Notre mère fais bien ce qu'elle veut. Elle a plein d'amant, 28 filles, 29 avec toi, et trois fils. Après, elle a peu être semé des œufs un peu partout dans le Royaume. Mais elle a aimé certain de ses compagnons plus que d'autre, et elle chéri particulièrement les enfants de ces alliances la. Nous sommes donc trois qu'elle préfère : moi, ma sœur jumelle Glacière, et une de nos demi-sœur, Renarde.

    Il plissa le museau.

    - D’ailleurs, il vaut mieux que je t’emmène la voir pour qu'elle te donne un prénom. Ça sera compliqué de t’appeler : "Eh toi là bas". Suis-moi.

    Aussitôt, il fuit volte face, et sortis de la salle à grand pas. Sa sœur s'empressa de le suivre, mais avant d'atteindre la porte, elle entendit un léger appel :

    - Eh, pisst !

    Elle se retourna, et sursauta : six dragonne étaient dans la nurserie. Elle avaient environs toutes dix ans à quatorze ans, et elle n'était pas blanche. Une était noire, et regarda la dragonette sans sourciller. La suivante était blanche-doré, avec les yeux bruns-vert. Elle souriait. Une autre était ambrée-brune, et agitait nerveusement la queue. Sa camarade à sa gauche était rouge avec les yeux blancs et globuleux, et gardait toujours une patte sur l'épaule d'une autre dragonne bleue. Et la dernière était... en fait, elle changeait de couleur. Là, elle était jaune vif, avec un peu de rose, et du violet intense perçait au bout de ses ailes et de sa queue et sur son museau.

    - Oh, Hermine, tu es si mignonne ! Pour une Aile de Glace, entendons, s'écria-elle.

    - Voyons Héliconia, gronda doucement la dragonne bleue, elle ne s’appelle pas encore Hermine.

    - Sans vouloir t'offenser, c'est toi qui a prévu cette escapade, Océane fit la dragonne blanche et dorée. Tu devais te douter qu'Héliconia réagirait comme ça à la vue d'Hermine.

    - Qu’insinue-tu, Mirage ? demanda la dragonne noire. Qu'Héliconia est la seule à s’émouvoir devant une si belle et prometteuse dragonnette ? Je trouve moi aussi qu'Hermine est sublime.

    - Ce n'était pas une bonne idée, fit soudain la dragonne brune et ambrée. Non non non, on aurait pu éviter ça. Grenat, tu es d'accord avec moi, hein ?

    - Oui, fit la dragonne rouge en portant une patte à son coup.

    Ce fut à ce moment là que la dragonette remarqua qu'elle portaient toutes un bijou avec un cœur en pierre précieuse.

    - Loutre à raison. Hermine nous as vu, elle saura nous reconnaître, nous pouvons y aller.

    Puis, elle se tourna vers la dragonne noire.

    - Rendez-vous chez Mystérieuse.

    Et elle disparut. Peu de temps après, les cinq autres dragonnes disparurent aussi. La dragonette était pétrifier. Comment l'avaient-elles appeler ? Hermine.

    - Bon, la dragonette, tu viens ? fit soudain son frère en re-rentrant dans la pièce.

    - Oui, oui, j'arrive. Au fait, on peux choisir nous même notre nom ?

    - Tu peux le sugérer à Mère, fit le dragonet en haussant les épaules.

    - Comment elle s'appelle, elle ? demanda à nouveau la dragonette.

    - Diamant. La Reine Diamant.

    - Et toi ?

    - Le Prince Arctique. 


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