• DEUX

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  • DEUX

    Quand Godefroy rentra au château, une biche sur la croupe du cheval, une douleur sourde commença à lui vriller les tempes. Il descendis du cheval, et confia sa prise à une serviteur. Il mena Galaxie aux écuries, tout en se massant le front.

    - Ben alors, railla une voix, pas de proie pour aujourd’hui ? 

    Godefroy le va les yeux vers Ganelon, Melehant et Josserand, trois autres fils de seigneurs en visite, tous du même âge que lui, si ce n'est plus grand.

    - Si, fit Godefroy. Une belle biche.

    Il tenta de les contourner, mais Melehant le retins.

    - Alors où est-elle, ta biche ?

    - Je l'ai donné à un serviteur, soupira Godefroy en s’énervant un peu.

    Lion, sentant les humeurs de son maître, commença à grogner.

    - Oh, mais c'est qu'il grogne, le petit toutou ! se moqua Josserand.

    - Disparaissez de mon chemin, grogna Godefroy.

    Ganelon haussa un sourcil.

    - Tu nous donne des ordres, à présent ? s'étonna-il.

    - Peu être que monsieur à oublier que nos pères sont plus puissants que le sien ? ricana Melehant.

    - Alors faisons en sorte qu'il n'oublie plus jamais ! proposa Ganelon avec un sourire carnassier.

    - Bonne idée ! renchérit Josserand.

    D'habitude, Godefroy aurait reculer en gémissant. Il aurait peu être même prit la fuite. Mais pas aujourd'hui. Il ne se sentait pas comme d'habitude. Il était plus fort. Plus performant. Plus courageux. Alors il se campa bien droit sur ses deux pieds et déclara :

    - Et vous, n'oubliez pas que vous êtes ici au château de mon père, et que j'ai tout les droit sur vous !

    Melehant poussa un petit ricanement, tandis Ganelon eu un sourire étonné.

    - tien tien... fit-il. Notre petit prince deviendrait-il un homme ?

    Et les trois garçons ricanèrent méchamment. Une rage soudaine et inédite se décupla en Godefroy. Soudain, comme répondant aux désirs de leur maître, Lion et Gloria se jetèrent sur les trois garçons en aboyant et en mordant. Apeurée, Galaxie rua, ce qui fit reculer précipitamment Josserand, qui trébucha sur sa cape, et tomba dans un tas de crottin. Ganelon et Melehant étaient toujours aux prises des deux chiens de chasse de Godefroy. Puis, la rage de se dernier retomba quand il se rendit compte que Josserand nageais dans le fumier, et que les deux autres poussaient des petits cris plaintif en appelant. Godefroy éclata de rire. Lion tourna la tête vers son maître, et gloria mordis une dernière fois Melehant avant de faire de même.

    - Revenez, mes chiens ! réussi à dire Godefroy entre deux hoquets de rire.

    Tous joyeux d'avoir fait plaisir à leur maître, Lion et Gloria retournèrent près de lion en remuant la queue. Josserand peine à se relever du fumier, mais s'accrocha à Melehant. Mais celui-ci glissa lui aussi, et tomba de même dans le fumier. Godefroy était hilare, et Ganelon essaya de les aidé à se relever. Une fois qu'ils tinrent sur leurs pieds, Godefroy cessa de rire.

    - Hors de ma vue, fit-il.

    Et les trois bouseux partirent en glissant et en faisant tomber du fumier dans toute la basse-cour. Godefroy ressentis d'abord la joie d'avoir humilier ses ennemis, d'être enfin respecter et d'avoir un certain pouvoir sur quelqu'un. Puis, ce sentiment euphorique laissa place à une grande perplexité. Que lui était-il arriver ? D'habitude, il n'était pas violent, et ne prenait pas plaisir à humilier ses ennemis. La raison : c'était le plus souvent lui qui était humilier. Godefroy amena Galaxie à son box, la dessella, et se mit à la brosser lentement. Lion et Gloria se couchèrent dans la paille du box de la jument. Une fois que Galaxie fut brossé longtemps, Godefroy fit signe à ses chiens de venir, et laissa sa jument. Il remonta ensuite dans sa chambre avec ses deux amis canins. Il ne croisa personne dans la montée du donjon, et en fut un poil soulagé. Dès qu'il entra dans sa chambre, il s'assit sur son lit et se laissa tomber dessus. Lion lui monta dessus, et le regarda dans les yeux. Soudain, Godefroy fut transporté ailleurs. Il était de retour dans la clairière, dans les bras de Mathilde, qui lui caressait la tête. Devant lui, il y avait Gloria, qui courait de partout, Laure, qui parlait à Mathilde, Galaxie, qui broutait, et lui même, qui croquait une pomme. Sans savoir pourquoi, il se rendit compte qu'il était dans les souvenir de Lion. Puis, la chaude clairière relaissa place à sa chambre au château. Lion sauta du lit, et se roula en boule dans son panier. Godefroy était sidéré. Soudain, Gloria se précipita sur son lit, et s'ébroua, mettant des poils humides, de la terre, des feuilles et de la boue partout. Godefroy grogna, et commença à nettoyer. Bong ! Gloria avait fait tomber un des livre de Godefroy. En soupirant, il se pencha pour le rattraper... Et vit, sous le lit, une sorte de panier. Surpris, il tendit la main et le prit. Il posa le livre sur sa bibliothèque, et le panier sur son lit. il s'assit à coté, et souleva le drap au dessus de l'objet inconnu. Dedans, il y avait une carte des territoires au Nord du domaine de son père, des poils noirs, une longue dent, de la mousse, un bulbe de fleur, et un dessin de trois loup, un noir avec les yeux doré, un autre au pelage caramel-roux et aux yeux vert, et un dernier blanc et gris aux yeux bleu. Les yeux des loups ressortaient bien sur le papier, et le dessin devait avoir été fait par un professionnel, qui devait bien connaitre les loups pour les dessiné avec autant de précisions. Quelque chose dans le sang de Godefroy lui ordonna immédiatement de ne rien dire à personne. Au lieu de ça, il prit la carte, et la regarda. Il trouva sans mal la terre de son père, et vit, plus au Nord, une croix peinte au centre d'une forêt. A coté de cette croix était marqué : 

    "À la mort du bulbe"

    Godefroy prit le bulbe, qui était entouré de mousse. Quelqu'un voulait qu'il le fasse pousser.Et... quand la fleur mourra, il se passera quelque chose là où il avait la croix. Mais pourquoi les loups, les poils et la dent ? Une dent et des poils de loup. Tout celui avait rapport avec les loups. Mais qui avait posé ce panier sous son lit ? Dans quel but ? Submergé par les question, Godefroy se laissa tomber sur le lit, et s’endormit.

    ***

    Le cerveau de Laure carburais à cent à l'heure. Ses frères n'étaient au courant de rien. Et, aucun d'entre eux ne pouvait dessiner ces trois loups avec autant de précisions. Iza, elle, ne savait pas écrire. Alors, ce n'était pas elle qui avait pu marqué sur la carte : "À la mort du bulbe". De toute évidence, il fallait planté le bulbe. Laure fonça dehors, où elle prit de la terre pour en mettre dans un pot de terre cuite. Elle remonta en courant dans sa chambre, puis elle prit délicatement le bulbe, et le mit en terre. Elle étala délicatement la mousse autour pour qua la plante est un semblant de naturel dans son pot. Ensuite, avec de l'eau de pluie récupérer il y avait quelque jour, Laure arrosa le bulbe. Voilà. Il n'y avait plus qu'a attendre. Laure prit délicatement les poils et la dent dans sa main. Un bous de fourrure gris-blanc, comme sur le troisième loup du dessin, et une canine aiguiser. Une carte. Un bulbe. Ça voulait forcément dire quelque chose.

    - Oeh ! Iza ! Henri ! Lot ! Laure ! Harald ! Hugues !

    Laure frémit. C'était Arnaud et André, qui revenait à la maison pour quelques jours. Le jeune fille sortis de sa chambre, et glissa le long de la rampe de l'escalier pour sortir de la maison. Harald et Hugues étaient déjà dehors. Arnaud et André étaient assis dans un chariot  tirée par deux chevaux de trait. Dans le chariot, une jeune femme semblait s'ennuyer à mourir. Elle eu un petit sourire sans joie quand Arnaud lui tendit une main pour descendre. Iza et Lot étaient arriver, et Henri accourait à leur suite. Ce fut ensuite un festival d'embrassade. Laure courut vers Arnaud, son grand frère préféré, qui la réceptionna. Il la prit par les hanches et la fit tourner dans les airs.

    - Eh, fit-il en la reposant, c'est que t'es de plus en plus lourde chaque jour !

    - C'est toi qui est de moins en moins fort, riposta Laure.

    Arnaud sourit, puis tendit la main vers la femme. Elle avait le teint pâle, les yeux brun foncé et les cheveux châtains.

    - Voici Esclarmonde, ma fiancée, déclara fièrement Arnaud.

    Iza sourit, aux anges, et alla embrassé la nouvelle venue. Esclarmonde se montra très poli avec Iza. Ensuite, elle serra la main aux quatre autres frères avant de s'arrêter devant Laure.

    - Arnaud m'a beaucoup parlé de toi, dit-elle simplement.

    - On ne m'oublie pas facilement, plaisanta Laure en faisant la bise à la nouvelle venue.

    - En effet... murmura Esclarmonde.

    Puis, Arnaud l'emmena faire le tour du propriétaire.

    - Je retourne aux champs, j'ai du travaille, fit Henri.

    Harald regarda le soleil, puis nous lâcha :

    - Oups, je dois voir quelqu'un au village, et je suis déjà en retard. Je file !

    Iza, Lot, André et Laure se tournèrent vers Hugues.

    - Elle s'appelle Jehanne, fit celui-ci en haussant les épaules.

    - J'ai rater autre chose ? demanda André.

    - On sait pas, Laure est aussi silencieuse qu'une huitre ! fit malicieusement Lot.

    - Laaaaaure ? demanda André.

    - Oubliez tout de suite ! dis Laure.

    - Laure n'a pas le temps ni la permission de s'approcher de garçon ! décréta sèchement Iza. Son poste d'apprentie guérisseuse lui prend assez de temps comme ça !

    Les cinq personnes rentrèrent dans la maison.

    - Pourquoi moi, tu m'encourage à aller vers les filles, tandis que tu retiens Laure ? demanda Lot.

    - Parce que tu es un garçon, et que Laure est une fille, riposta Iza.

    - Ça ne t'avais jamais gênée avant, remarqua Laure.

    - Mais vous avez grandis, et ça gêne les gens normaux de voir une fille parler à des garçons de son plein grès.

    - Tandis qu'un garçon parlant à des filles... fit Henri.

    - Le monde ne tourne pas vraiment rond, acquiesça Iza, mais je veux que mes enfants deviennent comme les autres, qu'ils ne se fassent pas rejeter.

    - Peu être que c'est les autres qui devraient devenir comme nous... fit songeusement Hugues.

    - Assurément ! fit Iza en sortant une grande marmites dans la cuisine. Mais, assez parler de ça. ce n'est pas une conversation que devrait avoir une famille normal. Qui m'aide à faire la soupe ?

    - J'arrive, fit Henri. Lot, Laure, vous pouvez vous occupé des chevaux du chariot.

    - Oui ! fit Laure, heureuse d'échapper à la corvée de la soupe.

    Elle n'aimait pas et ne savait pas cuisiner. Elle retourna dehors, son jumeau sur les talons. Lot et elle détachèrent les chevaux, amena le chariot dans la grange, et les chevaux à l'écurie. Soudain, une violente douleurs vrilla les tempes de Laure, qui se retins à une poutre de bois pour ne pas tomber.

    - Ça va ? Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Lot en se précipitant vers elle.

    - Ça va, ça va... murmura la jeune fille. Mais j'ai très mal à la tête...

    Laure se sentit toute bizarre, et elle manqua de vomir sur le foin. Le sang battait dans tout son corps, et elle se précipita dehors. Elle percuta Esclarmonde, qui revenais de la visite avec Arnaud. Elle murmura un vague "désoler", avant de partir en courant dans la forêt. Laure s'arrêta près d'un grand chêne, et s'y appuya. Elle transpirais de partout, elle avait mal à la tête, tout son corps la faisais souffrir. Elle se laissa glisser le long du tronc, et resta là, en pleine forêt, seule.

    ***

    Mathilde entra dans sa maison, un panier de linge sous le bras.

    - C't'a c't'heure là qu'tu rentres ? fit une voix de la pièce principale.

    - Oui, répondis simplement la jeune fille en se dirigeant vers l'escalier.

    - Attends deux minute, toi ! fit son père en lui barrant le chemin.

    C'était un homme à la bedaine aussi grosse que sont orgueil, à la barbe mal raser et aux vêtements pourris et tachés, sentant le vin et la sueur. Il approcha son horrible visage tout cabosser de la tête de Mathilde, puis cria :

    - Tu es encore aller courir dans la forêt !!!

    Mathilde recula, effrayer, se préparant à recevoir une baffe, qui ne vint pas.

    - Tu as interdiction formelle d'aller dans la forêt ! cria Martin Simon, dont le visage devenait de plus en plus rouge. Tu n'as pas le droit ! Tu n'as pas le droit !

    Il se tut un instant, se détourna, puis se retourna vers sa fille.

    - Tu m'as désobéis.

    Ce n'était plus un cri. Juste une simple constatation. Et c'est ce qui fit le plus peur à Mathilde.

    - Non... non, je ne voulais pas...

    - Si. Si, tu savais exactement ce que tu faisais. C'est pourquoi je pense que je devrais au plus tôt me débarrasser de toi avant que tu ne m'attire des ennuis.

    - Co... comment ça ? dégluti Mathilde, terrorisée.

    Martin fronça ses gros sourcils.

    - Tu as quel âge ? Treize ans ? Quatorze ?

    - Qu... quinze...

    - Alors tu as depuis longtemps dépasser l'âge de te marier. Mais je vais remédier à ça.

    - Quoi ? Me marier ? Mais...

    - Ne proteste pas ! C'est moi qui décide, dans cette maison, c'est moi l'homme. Alors, file, monte dans ta chambre pendant que je vais tacher de te trouver un mari convenable !

    Mathilde tremblai de rage. Elle laissa tomber son panier de linge propre, qui fit un bruit sourde en heurtant le sol. Ses yeux lançaient des éclairs. Une expression horrifier passa sur le visage de Martin, qui recula craintivement. Pour lui, ce n'était plus Mathilde devant lui, mais sa mère, Émeline, quinze ans plus tôt, lors de cette fatale journée. Finalement, Mathilde cracha aux pieds de son père, et monta dans sa chambre. Elle claqua avec rage la porte, et vint s'accouder à la fenêtre. Elle détestait son père. Elle le haïssait. Elle se retourna pour donner un coup de pied à son lit, et remarqua un panier posé dessus. Mathilde s'approcha, étonnée. Toute sa colère était retombée. Elle s'assit sur le lit, et commença à sortir ce qu'il y avait dans le panier. Un dessin de trois loups, une dent longue et acéré, une touffe de poils roux clair, comme ceux du deuxième loup, une carte, et un bulbe de plante. Que faisaient-ils là ? Qui les avaient déposés ? Dans quel but ? Mathilde prit les poils et la dent. A leur contact elle se sentait... étrange. Différente. Un frisson remonta le haut de sa colonne vertébrale. Soudain, elle se souvint d'une mèche de cheveux de sa mère que sont père gardait dans sa chambre. Elle ressenti le besoin pressant d'aller le voir. Alors, à pas de loup, elle se dirigea vers la chambre de son père. Le sol était jonché de bouteilles vides ou à moitié pleine, et les seuls meuble de la pièce étaient une petite table et un lit. Mathilde se dirigea vers la table, et vit, conserver dans un mouchoir, la mèche de cheveux de sa mère. Son sang se figea. Les cheveux de sa mère étaient de la même couleur, exactement la même couleur, que la touffe de poils.

    ***

    Quand Laure ouvrit les yeux, la nuit était tombée depuis longtemps. Il faisait noir autour d'elle, et il n'y avait pas de lune. Mais Laure voyait aussi bien qu'en plein jour. Elle huma l'air, et su qu'il n'allait pas pleuvoir cette nuit. Ce fut une institution comme ça, aussi soudaine qu'inattendue. Laure se leva, et se dirigea vers la maison. Elle pouvait savoir tout ce qui se passais autour d'elle. Du coin de l’œil, elle vit un cerf et sa harde la regarder avec méfiance. Devant elle, un hibou prenait son envole pour aller chasser. Un renard passa devant elle, la regarda un instant, puis continua son chemin. La jeune fille fit de même, et sortie enfin des bois. A la vu de la lumière dans la maison d'Iza, elle plissa les yeux, et les ferma. Quand elle les rouvrit, elle voyait normalement. Elle poussa la porte de la maison, faisant sursauté Iza et Arnaud.

    - Mais où étais-tu ?! cria Iza. On allais partir à ta recherche !!! Et avec la pluie qui s'annonce...

    - Il ne pleuvra pas, marmonna Laure.

    - Ça... ça suffit ! fit Iza en se massant les tempes. Monte dans ta chambre ! Et je ne veux plus te revoir seule dan la forêt !

    - Mais pourquoi ? s'énerva Laure.

    - Je ne veux pas retrouver ton corps mangé par un loup !!! hurla soudain Iza.

    Laure recula d'un pas. les yeux d'Iza lançaient des éclairs. Arnaud, derrière, avait la mine impassible. Se soumettant, Laure monta les escaliers. Mais elle se cacha à la dernière marche pour écouter et voir sans être vue. Iza tomba sur sa chaise.

    - Est-ce qu'elle va devenir comme oncle Dorian ? chuchota finalement Arnaud.

    Laure frissonna. L'oncle Dorian. C'était son père. Laure fit un rapide calcule dans sa tête. Si son père avait disparus à quinze ans, sachant qu'il avait deux ans de moins qu'Iza, Arnaud l'avait connu jusqu’à ses quatre ans, et André juste pendant quelques mois. Iza secoua la tête.

    - Non. Elle ne doit pas devenir comme son père. Nous ferons tous notre possible pour qu'elle ne parte pas. Et il faut commencer par lui interdire l’accès de la forêt seule. car, c'est comme ça qu'a commencer Dorian. Il s’absentait de plus en plus, surtout de nuit. Puis, il est aller la rejoindre.

    Silence.

    - Tu n'aurais pas du mentionner un loup, fit Arnaud.

    - Je n'aurais jamais du adopter Laure, surtout. Je savais que ce jour viendrais, fatalement. C'est dans son sang.

    Soudain, Laure sentis qu'on lui tirais les cheveux. Elle se retourna, surprise, pour tomber sur Esclarmonde.

    - Et bien, jeune fille, on espionne, à présent ? siffla-elle en lui tirant les cheveux de plus belle.

    Laure poussa un petit cri, et se débattis. Iza et Arnaud se figèrent. Ils levèrent les yeux, et virent Laure.

    - Que fais-tu là ? pesta Iza.

    - Elle vous espionnais, madame, intervins Esclarmonde.

    Arnaud se redressa pour jeter à Laure un regard noir. Esclarmonde descendis les escaliers avec la jeune fille, toujours en tenant Laure par les cheveux. Elles s'arrêtèrent devant Iza. Alors, celle-ce prit un élan et donna une formidable claque à Laure. Esclarmonde lâcha Laure au même moment, et l'orpheline tomba au sol. Laure se redressa en s’essuyant la bouche qui saignais. Ses yeux lançaient des éclairs, ses membres tremblaient de rage. Pourquoi Iza avait-elle fait ça ? Une chose était sûre, elle allais le payer.

    - Tu n'aurais pas du m'adopter, hein ? fit-elle d'une voix provocante. En effet, j'aurais préférer mourir dans la forêt que d'entrer dans ta famille. Je ne sais pas ce que vous cacher à propos de mon père, mais je vous jure que je vais le découvrir. et là, vous aller payer pour ne pas m'avoir dit toute la vérité.

    Soudain, elle se leva, et partis en courant dans les escaliers, laissant les trois adultes seuls. Les derniers mots qu'elle entendis provenaient de la bouche  d'Iza : 

    - Elle s'est réveillée.


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