• Chapitre 13

    - Nous venons d'atterrir à Montréal, la température au sol est de 25°C. Merci d'avoir choisi notre compagnie, et bonne journée.

    Orion et moi nous cachâmes dans le sac. Aucun problème lors du vol. Hyna repris le sac. Lors du vol, elle avait joué aux cartes avec Casey, et fait des charades avec Diane, Abigail, Juliette et Nout. Casey, Logan et Peter avaient discuté de leurs sports préférés, et ils étaient tous d'accord pour élire le ski de fond meilleur sport au monde. Au secours ! Je détestais ça. Et bien sûr, tous avaient dormi au moins une heure. A l'aéroport de Lyon, Casey avait acheter de la pattée pour chat. Orion et moi nous étions régaler. Nous descendîmes de l'avion. Ici, c'était encore le matin. Sortis de l'aéroport, nous appelâmes un taxi. Nos bagages semblaient bien lourds.

    - Centre de Montréal, s'il vous plaît, demanda Casey.

    "Comment allons-nous faire pour les trouver ?" demanda finalement Peter par télépathie.

    Nous ne répondîmes pas. Aucun de nous ne le savait.

    "Je lancerai un appel télépathique." répondis-je. " Si ce sont des magiciens, ils devraient m'entendre.

    Le autres restèrent silencieux. Le Taxi nous déposa. Orion et moi descendîmes du sac. Je me concentrai, puis me tournai vers Juliette et Peter. 

    - Faites avec moi. 

    Peter et Juliette posèrent leurs mains sur mon dos, et nous commençâmes à lancer des appels télépathiques.

    "Nous avons besoin d'aide. École de Magie de Montréal, nous sommes des enfants magiciens entre 10 et 15 ans. Aidez-nous ! Nous sommes au centre ville. Nous avons besoin d'aide. "

    Et, tandis que nous répétions ses phrases inlassablement, je sentis un esprit familier s'introduire en moi.

    "Isis ?" fit une voie reconnaissable entre toute.

    "Aglaé !"

    Je m'éloignai de mes deux amis. Je pleurais de bonheur.

    - Aglaé me parle... murmurai-je aux autres.

    "Aglaé ?" rappelai-je.

    "Isis ! Où es-tu ? Es-tu avec ton frère et les autres ?"

    "Oui, avec Logan, aussi. Comme je suis heureuse de te parler ! Qui es avec toi ?"

    "Enzo, Nogait, Eric et Eléanor ! Ils m'aident à tenir la connexion, il ne peuvent pas te parler... Mais ils sont très heureux. Où es-tu ?"

    "J'en suis ravie. Je suis à la recherche d'aide pour le siège. Comment ça se passe ?"

    "Mal. Un cadavre de chat à été retrouvé devant notre porte. C'était la vieille Jessie, le chat de Juliette. Nous apprenons comment manier les épées et les arcs, vu que seules ces armes peuvent tuer les Draks."

    "Je suis désolée. Nous reviendrons bientôt avec des renforts."

    "On espère. Vous êtes notre salut. Notre espoir. Notre seule chance de survie."

    "Je vous recontacterai. Je vous le promets."

    "Au revoir."

    "Au revoir, Agla..."

    Je rompis la connexion. Tous me regardaient avec de grands yeux. Je soupirai.

    - Le siège dure. Ils ont la vie compliquée. Juliette... Les Draks ont tué Jessie. Je suis désolée.

    Des larmes s'échappèrent des yeux de mon amie.

    - Nous la vengerons, promit Nout. 

    - Regardez ! s'exclama Abigail en nous montrant quelque chose du doigt.

    - Quoi ? demanda Diane.

    Je vis immédiatement l'oiseau que la 6ème fixait.

    - Une chouette effraie en plein jour, loin d'un clocher, ce n'est pas un peu bizarre ? nous fis remarquer Orion.

    - Si, répondis-je. Elle est peu être comme moi.

    Je m’approchai de la créature. Elle ne recula pas. Je lui transmis quelques paroles rassurante avant de lui dire :

    "Je me nomme Isis. Moi et mes amis sommes des enfants magiciens. Pouvez-vous nous aider ?"

    A ma grande surprise, l'effraie hocha la tête et prit son envol.

    - Suivons-la ! criais-je aux autres.

    Nous nous mîmes à courir après le volatile, nos bagages et nos valises tapant contre nous. Elle volait bas, et personne ne semblait la voir. J'entendis dans mon dos que Abigail trébucha et tomba à terre. Hyna s'arrêta pour l'aider à se relever. Je continuais, jouissant du vent sur mon pelage, du bitume sous mes coussinets, et de l’adrénaline dans mes veines. Je vis au bout de la route des vieilles ruines, et personne ne faisait attention à elles. La chouette s’arrêta devant le portail à moitié arraché, puis nous regarda un part un, en train de souffler. Je détaillai le portail. Trois statues de Sphinx étaient posées devant lui.

    - Que faisons-nous là ? demanda Logan.

    Juliette fit un pas en avant. Soudain, les trois statues prirent vie. Nous poussâmes un cri.

    - Qui que vous soyez, d'où vous venez, vous ne pourrez entrés si les réponses aux trois énigmes ne sont pas trouvées ! clamèrent-elles d'une seule voix.

    Nous nous consultèrent du regard.

    - Nous acceptons le défi ! dit Casey.

    - Bien, fit le premier Sphinx. La réponse à l’énigme est mon nom. Il vous faudrait dire la réponse, si vous voulez passer. Si vous ne trouvez pas, je mangerais deux d’entre vous.

    - Pose ta question, maudite créature ! la défia Hyna.

    - "Je réussis d'un simple geste,

    Quand échouent les coup les plus lestes.

    Le malheureux qui m'a perdue,

    N'a plus qu'à dormir dans la rue."

    Abigail poussa un cri de joie.

    - La clé ! La réponse est la clé.

    Elle examina le sphinx.

    - Ton nom est Clé ! 

    La bête sourit.

    - L’énigme est trouvée, sur le chemin vous pouvez passer. 

    Et elle se figea en pierre. Le deuxième sphinx se tourna vers nous.

    - La réponse à l’énigme est mon nom. Il vous faudrait dire la réponse, si vous voulez passer. Si vous ne trouvez pas, je mangerais trois d'entre vous.

    - Nous y répondrons ! brava Nout.

    - "Celui qui m'offre en partage,

    Commet un terrible outrage.

    Trahison et propagation,

    Entraînent ma disparition..."

    Je fronçai les sourcils. Quoi ?

    - "Qui m'offre en partage..." murmura Peter.

    - C'est donc quelque chose qu'on peut partager, fit remarquer Diane. Un objet, sans doute.

    - Oui, mais pourquoi "Commet un terrible outrage" ? Ou même : "Entraîne ma disparition" ?

    - C'est illogique, pesta Orion.

    - Et affreusement agacent, ajouta Logan.

    - Merci pour cette intervention, Logan, marmonnais-je en réfléchissant.

    - Récapitulons, fit Hyna. Nous cherchons quelque chose qui doit rester secret, qui craint qu’on l’ébruite, et qui ne doit pas se transmettre…

    - Secret... Pourquoi pas... simplement un secret ? proposa Juliette. On peut le partager, mais ça entraîne sa disparition...

    Du coin de l’œil, je vis le sphinx se tendre.

    - Oui, c'est ça ! m'écriais-je.

    Je fis face au sphinx.

    - Secret ! Ton nom est Secret.

    - L’énigme est trouvé, sur le chemin vous pouvez passer, grommela la créature.

    La dernière bête montra des crocs.

    - Si vous ne réussissez pas, je mangerais quatre d'entre vous.

    - Chante ! ordonna Casey.

    - "Elle n'a qu'une couleurs, mais mille forme, 

    Clouée au sol, elle s'envole,

    Elle suit le soleil, mais s’efface lors des nuit les plus noires,

    Et jamais ne souffrira d'être piétinée."

    Alors, Orion et Nout se mirent à chanter de joie. 

    - "Nous sommes ses créatures, fidèles à sont ordres,

    Nous la suivons, où qu'elle aille,

    Et nous l'adorons, nous sommes ses rejetons."

    - C'est l'ombre ! rugit Orion. 

    Lui et Nout se mirent à chanter des chants inconnus, mais plein d'espoir. Enfin, ils se calmèrent. Nout prit Orion dans ses bras, et fit face au Sphinx.

    - Bien joué, le Sphinx. Mais cette chanson à été crée par les chats du Moyen-Âge. Nous en connaissons tous les refrains, les couplets et les rîmes. Ton nom est Ombre !

    Le regard du Sphinx se durcit, mais il nous laissa passer.

    - L’énigme est trouvé, sur le chemin vous pouvez passer, la Troisième Maison peut être dévoilée.

    Alors, sous nos yeux, les ruines disparurent pour laisser place à un magnifique palais de quartz et de rubis.

     

     

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